Lors d'une rencontre avec des commerçants activant au marché de gros du Gué de Constantine, tenue hier au siège de l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA), le ministre du Commerce, Bakhti Belaïb, s'est entretenu avec eux à propos du nouveau site du marché de gros des produits alimentaires de Gué de Constantine (ex-Semar, Alger) afin qu'il soit plus approprié. Plusieurs sites ont été proposés par les commerçants du marché de gros de Semar, à l'instar de celui de Baba Ali et Dely Ibrahim ; «on va étudier ces propositions, après on va décidé», a expliqué le ministre. «Nous voulons un marché qui unisse tous les commerçants. La superficie doit dépasser les 40 hectares avec ouverture directe sur l'autoroute», a fait savoir le secrétaire général de l'UGCAA, Salah Souilah. «Plus de 800 commerçants exercent dans ce marché qui offre plus de 20 000 emplois»,a indiqué Salah Souilah. Ainsi, la capacité d'accueil du nouvel espace commercial sera de 1 000 locaux, a fait savoir le ministre, précisant qu'il s'agira d'un marché de dimension internationale vu qu'une partie des produits sera destinée à l'exportation. S'adressant aux commerçants, le ministre a indiqué que les pouvoirs publics vont certainement mobiliser tous les moyens nécessaires pour améliorer la situation et réguler ce marché. Le ministre a rappelé que huit marchés de gros de fruits et légumes étaient en cours de réalisation dont deux seront réceptionnés cette année. Salah Souilah a indiqué, pour sa part, que le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, avait approuvé, lors de leur rencontre le mois passé, le projet revendiqué depuis des années par l'UGCAA. La réalisation du nouveau marché ne devrait pas excéder un délai de six mois, a-t-il ajouté. Concernant la question de l'endettement, le ministre a souligné qu'«en cas de besoin, l'Algérie va obligatoirement procéder à l'endettement. C'est un moyen efficace pour développer l'économie d'un pays». Pour appuyer ses dires, il a souligné qu'«il y a plusieurs pays qui ne connaissent pas des difficultés financières, mais ils ont eu recours à l'endettement». Tout en rassurant qu'«actuellement, l'Algérie ne connaît pas une crise financière qui l'oblige à s'endetter».