Les pays voisins de la Libye, dont l'Algérie, se réuniront aujourd'hui à Tunis pour discuter de la situation sécuritaire en Libye, ainsi que la mise en œuvre de l'accord politique signé le 17 décembre 2015. Depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, la Libye est livrée au chaos de la guerre civile et aux groupes terroristes. Une situation économique désastreuse, mais le plus dangereux dans l'histoire, c'est la situation sécuritaire qui menace le pays et les régions voisines. Quel devenir pour cette terre menacée et ce peuple en péril ? Ces questions, entre autres, seront abordées, aujourd'hui à Tunis, lors de la 8e réunion des pays voisins de la Libye. La réunion en question comprend les ministères des Affaires étrangères d'Algérie, d'Egypte, du Soudan, du Niger, du Tchad, en plus de la Libye et la Tunisie, pays hôte. des Affaires étrangères, l'Algérie sera représentée par le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel, selon un communiqué des Affaires étrangères. Le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye, Martin Kobler, les représentants de l'Union africaine et de l'Union européenne seront présents à cette session, a précisé la même source. Cette 8e réunion, qui intervient après la précédente session d'Alger tenue le 1er décembre dernier, aura à se pencher sur «les derniers développements en Libye et les efforts que déploient les pays voisins pour soutenir le processus politique conduit par les Nations unies dans le cadre de la mise en œuvre de l'accord politique libyen signé le 17 décembre 2015 et de l'établissement du gouvernement d'union nationale à Tripoli», conclut le communiqué. Selon l'Agence de presse tunisienne, cette réunion sera, également, «consacrée aux moyens de soutenir le processus politique Libyen et de conforter les efforts visant à rétablir la paix et la sécurité dans ce pays». Pour rappel, lors de la 7e réunion des pays voisins de la Libye abritée par l'Algérie, les participants ont appelé à intensifier et coordonner les efforts pour lutte contre l'expansion du terrorisme dans ce pays divisé entre deux gouvernements rivaux. L'Algérie avait appelé les Libyens à transcender leurs divergence en vue de la restauration de la paix et de la stabilité dans ce pays. Dans leur communiqué final, les participants ont fait part de leur grande inquiétude face au fléau du terrorisme qui se développe de jour en jour, mettant l'accent sur la nécessité d'intensifier les efforts pour lutter contre les groupes djihadistes. Ils ont, de même, affirmé «la détermination de leurs pays à apporter leur plein soutien aux autorités libyennes dès l'installation du gouvernement d'entente nationale et à les accompagner dans leurs efforts de reconstruction».