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Règlement du conflit en Libye: position constante de l'Algérie, Kobler rappelle l'importance de l'accord sous l'égide de l'ONU
Publié dans Algérie Presse Service le 07 - 12 - 2015

L'Algérie à réitéré lundi sa position "constante et inchangée" en ce qui concerne le règlement du conflit en Libye, au moment où le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU en Libye, Martin Kobler, a rappelé que l'accord politique, conclu sous l'égide des Nations-Unies constitue la base pour une solution à la crise.
S'exprimant sur le conflit en Libye et la voie de son règlement, le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue Arabe, M. Messahel a indiqué que la position de l'Algérie est "constante et demeure inchangée" et qu'elle est basée sur "les fondamentaux du respect de la souveraineté de ce pays, de son intégrité territoriale et de son unité ainsi que de la cohésion de son peuple".
La veille, le parlement libyen reconnu par la communauté internationale basé à Toubrok et le Conseil général national (CGN) libyen siégeant à Tripoli ont signé "un accord de principe pour résoudre la crise libyenne."
M. Messahel a, également renouvelé "l'appui ferme" de l'Algérie aux "efforts de l'ONU visant le règlement définitif et durable de ce conflit et les propositions soumises par le représentant spécial du Secrétaire général de l'ONU sur la Libye".
Ces propositions, a-t-il précisé, "concernent la signature rapide d'un accord politique entre les parties libyennes dont l'objectif est de mettre en place urgemment un gouvernement d'unité nationale chargé de gérer la période transitoire et de faire face aux multiples défis politiques, sécuritaires et économiques ainsi que de lutter contre le terrorisme notamment Daech et ses connexions liées au crime organisé à travers les trafics d'armes et de drogues".
Le ministre a également mis en exergue le document final adopté unanimement lors de la 7ème réunion des ministres des Affaires étrangères des pays voisins de la Libye, tenue à Alger le 1er Décembre 2015.
La rencontre a débouché sur un large consensus en faveur de l'exclusivité de la solution politique à la crise libyenne, de la signature rapide de l'accord politique entre les parties libyennes et de la mise en place urgente d'un gouvernement d'union nationale.
Les ministres présents avaient réaffirmé "le soutien fort au processus onusien et aux efforts de l'émissaire de l'ONU comme seule et idoine voie au règlement de ce conflit".
De son côté, le représentant onusien et chef de la Mission d'Appui des Nations Unies en Libye, Martin Kobler, a souligné que l'accord politique préparé sous l'égide de l'Onu est la pierre angulaire de la résolution de la crise.
M. Kobler a exhorté tous les libyens, y compris ceux qui s'opposent à cet accord, à le soutenir, tout en considérant que ce doucement sera à même d'ouvrir la voie pour l'unification du pays, et permettra de combattre le fléau du terrorisme et de remédier, à la situation économique peu reluisante de la Libye.
Il a indiqué que les parties rivales libyennes pourraient probablement signer, dans un mois un accord pour la formation d'un gouvernement de consensus national, en attendant de régler la question sécuritaire dans la capitale.
Plaidoyer pour une limitation de la médiation dans le conflit
La crise politique à laquelle est confrontée la Libye a suscité une prise de conscience internationale mais surtout, au sein des pays voisins, qui sont directement concernés par les retombées de ce conflit.
Les représentants des pays à la Libye, qui ont participé à la 7ème réunion des pays voisin de la Libye à Alger ont exprimé "leur appui total" à M. Kobler, dans sa mission".
Ce dernier a estimé, à cette occasion, que la situation "ne cesse de se détériorer", en soulignant la nécessité et l'urgence d'un consensus entre les libyens, sur la formation d'un gouvernement de consensus national.
Pour sa part, le secrétaire d'Etat tunisien, Touhami Abdouli, a plaidé pour une restriction du cercle de la médiation internationale dans la crise libyenne.
M. Abdouli a estimé que "la médiation internationale doit se limiter seulement aux pays qui partagent des frontières avec la Libye, l'Union africaine, les Nations unies et la Ligue arabe.
Pour sa part, le ministre égyptien, Sameh Choukry, a indiqué que "l'histoire ne pardonnera pas à ceux qui entravent les efforts de la résolution politique de la crise libyenne, dont les retombées seront catastrophique sur la Libye et la région en cas d'échec du dialogue",
Aux termes de près d'une année de négociations, rappelle-t-on, l'ex-émissaire de l'ONU pour la Libye, Bernardino Leon, était parvenu, début octobre à arracher un accord sur un gouvernement d'union nationale, mais il a été ensuite rejeté par les deux parlements rivaux.
La Libye est plongée dans le chaos depuis la chute de l'ancien régime de Maamar El-Gueddafi en 2011 et deux autorités politiques se disputent le pouvoir depuis l'an dernier, l'une basée à Tripoli et l'autre, la seule reconnue internationalement, basée à Tobrouk dans l'Est du pays.


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