Parti samedi, tard dans la soirée, de l'aéroport Houari-Boumediene via Istanbul (Turquie) pour atterrir le lendemain, pour la première fois de son histoire sur le sol égyptien, le doyen des clubs constantinois appelé à en découdre avec le club «Misr Makassa» comptant pour les huitièmes de finale de la coupe de la CAF ce mercredi à 18h (heure locale) plus précisément, n'est pas prêt à plier l'échine. Bien au contraire, il espère même ramener dans ses bagages son billet de qualification pour le prochain tour. Et du coup continuer son aventure africaine. Aussi, tout auréolé de sa dernière victoire acquise de fort belle manière face à l'ASMO (2-0) comptant pour la mise à jour du championnat. Succès qui, faut-il le rappeler, lui a permis de respirer une bouffée d'oxygène en quittant par la même la zone des relégables. Bezzaz, Boulemadais et compagnie, à leur départ, affichent non seulement la bonne mine mais partent avec un moral au beau fixe. Pour dire que les Constantinois qui ont vu passer d'autres n'avaient pas tendance à se rendre au Caire en victime toute désignée. Quand on sait que dans ce genre de confrontation, l'art du contre a de tout temps fait des ravages, cette arme absolue peut être convoquée pour négocier le stadium du Caire qui n'est plus un enfer ni un mythe. La bande à Didier Gomez à défaut de nous charmer lors du match aller au stade Chahid-Hamlaoui a mis de son côté un avantage tangible : c'est-à-dire une victoire. On semble l'oublier, au Caire, le club de Misr Makassa part déjà avec un handicap. Ce n'est pas rien du tout, entre deux formations, première manche aidant, qui se connaissent mutuellement déjà sous toutes les coutures. En d'autres termes, avec le score de (1-0), étriqué soit-il mais dans un entendement logique, les «Sant pris une option qu'il faut prendre au sérieux. Ne dit-on pas qu'un match n'étant jamais un menu à la carte. Point de favori donc, ce qui laisse croire à la veille de ce rendez-vous que le coach constantinois n'a pas manqué d'affûter ses armes pour une bataille à plusieurs facettes, c'est-à-dire concocter un schéma tactique à la mesure de ce match qui s'annonce électrique à souhait. Bien que privé de pas moins de quatre éléments notamment : Belkhdar, Chorfa, Melloul et Annan, mais grâce à un groupe soudé et solidaire, le CSC possède d'autres atouts à faire valoir sur le terrain. Car par le passé, il a su montrer souvent qu'il sait se défendre crânement dans les moments jugés difficiles. Allusion faite à ce grand rendez-vous où de sacrés tâches les attendent. Au Caire, où le stade fera certainement le plein à l'appui ce public lequel s'impliquera pour un seul côté d'une manière ou d'une autre le duel encore une fois s'annonce indécis. Mais ces données volent en éclats sur le terrain des opérations vu l'intensité de la passion et du poids psychologique de chaque joueur évoluant d'un côté comme de l'autre. C'est dire que l'idée du coach Didier Gomez de vouloir évoluer sans le moindre complexe est loin d'être une utopie.