La 5e édition du film arabe de Corée du Sud qui se déroulera du 26 mai au 1 juin prochain dans la capitale Séoul et la ville de Busan (sud) rendra hommage au réalisateur algérien Merzak Allouache à travers la projection de ses trois derniers films, selon le site électronique du festival. Les organisateurs de cette manifestation culturelle ont ainsi programmé la projection de «Madame courage» (2015), «Les terrasses» (2013) et «Le repenti» (2012) dans la catégorie Arab Film Master qui rend hommage cette année à Merzak Allouache qui sera présent à cette édition. Coproduction franco-algérienne, «Madame Courage» qui a participé au 72e Festival international du film de Venise (Italie), met en scène les péripéties d'un adolescent, Omar, instable et solitaire vivant dans un bidonville de la banlieue de Mostaganem. Accro aux psychotropes surnommés «Madame Courage», Omar est un voleur à l'arraché qui commet ses forfaits dans le centre ville de Mostaganem. «Les terrasses», également une coproduction franco-algérienne, raconte l'histoire de Aicha, mère célibataire, qui vit sur une terrasse d'un immeuble à Bab el Oued, un quartier populaire d'Alger. Le film a remporté en 2014 le Prix spécial du jury au 3e Festival du cinéma africain de Louxor (Egypte) et l'Amayas d'Or au Festival d'Alger du cinéma maghrébin. Il a été également au compétition pour le prix du Lion d'or à la 70e édition de la Mostra de Venise (Italie) en 2013. «Le repenti» traite quant à lui des drames du terrorisme à travers la personnalité de Rachid, un jeune jihadiste qui quitte la montagne et regagne son village où il doit affronter les difficultés d'intégration au sein de la société. Le film a remporté plusieurs prix internationaux en 2012 dont celui du réseau des salles européennes de cinéma Europa Cinémas et le Silver Hugo, mention spéciale du festival international du film de Chicago (Etats-Unis). Dans la catégorie «Arabian wave», le festival verra la projection de plusieurs longs-métrages arabes dont «Maintenant, ils peuvent venir» de l'Algérien Salem Brahimi, «Nouara» de l'Egyptienne Hala Khalil, « A mile in my shoes» du Marocain Said Khellaf et «les frontières du ciel» du Tunisien Fares Naanaa. Institué en 2009, le festival du film arabe de Corée du Sud , organisé par l'association arabo-coréenne en collaboration avec le centre cinématographique de la ville de Busan, vise à faire connaître la culture arabe au public coréen et à promouvoir les échanges culturels entre la Corée et le Monde arabe, selon la presse coréenne.