Printemps radieux pour les Batnéens du CAB depuis vendredi dernier, ils sont blottis dans un rêve grandeur nature... Une place de co-leader synonyme d'accession en ligue 1 et revoilà trois ans après le retour des jours ensoleillés. Si l'on considère le tracé de cette formation des Aurès à plus d'un égard élogieux, on peut affirmer que le «bijou» de la défense ultra efficace (16 buts encaissés) et une attaque à la pointe du combat pour lesquelles mouiller son maillot pour parvenir à son but aura été le leitmotiv durant toute une saison (26 buts marqués). Le tout c'est un bloc solidaire à souhait et bien soudé qui s'est constitué au fil des temps En d'autres termes, celui-ci a appris à maîtriser le réalisme et travailler dur comme fer en se défonçant jusqu'au bout de ses peines. Sans qu'il ne soit un parcours sans faute compte tenu en partie à une préparation au début de saison peu ambitieuse, disons qu'il a été exceptionnel pour susciter des commentaires d'admiration et de respect au bout du compte. Cette marche concurrente pour aboutir à une consécration plus qu'historique d'aucun l'assimile vite au travail entrepris par le coach Rachid Bouarrata. Un vieux routier qui jusqu'à présent préfère travailler dans l'anonymat. En effet, loin des feux d'actualité, Bouarrata a construit incontestablement un «onze» et sa griffe est maintenant apparente. Pour dire qu'il porte désormais son empreinte. Sa sérénité et aussi sa force de caractère. Sans grand tapage, le CAB cuvée 2015-2016 a découragé une meute de prétendants, entre autres le (CABBA, MC El Eulma, JSM Béjaïa, MC Saïda tous des ex-sociétaires de l'élite nationale sans oublier au passage le Paradou Club qui est connu pour être une véritable école). Le final joué vendredi dernier face à Bel-Abbès (at home) à un candidat déjà aussi consacré, bien que s'agissant presque d'un match gala, le CAB ne veut point tourner la page pour aborder ce qu'il l'attendait à l'avenir ou encore fêter son évènement, il se battit avec beaucoup d'à-propos et finit par imposer son point de vue à un adversaire coriace et fort de l'atout du terrain et un public acquis à sa cause dans sa totalité dans la tribune et les gradins. C'est dire tout le professionnalisme qu'animent ces nouveaux locataires de la Ligue 1. Bouarrata en gagneur a tout fait pour lui faire mordre la poussière, ce qui explique toutes les qualités prouvées d'un coach dont la carte de visite n'est plus à démontrer depuis lors. Dans un bref entretien, Rachid Bouarrata, en plus d'avoir accompli sa mission comme il se doit et de par la spontanéité qu'on lui connaît, se dit amplement satisfait d'une telle réussite. Pour moi, déclare-t-il, il fallait pour atteindre l'objectif assigné faire de la constance sa véritable clé de consécration. Chose faite, étant donné que grâce également à la discipline et l'engagement sans faille de l'ensemble des joueurs, les choses se sont réalisées de fort belle manière. Et de poursuivre, il me revient à juste titre de rappeler l'entente parfaite entre le staff technique et les dirigeants et une mention spéciale à des hommes comme Babouche et Griche qui en vieux briscards ont su contribuer d'une manière efficace aux côtés de l'ensemble de leurs coéquipiers. Il serait juste donc d'affirmer que l'épreuve du CAB aussi terrible soit elle surtout par son enjeu ainsi que par sa dynamique qui a fonctionné comme souhaité, n'ont pas été sans avoir donné du baume au cœur de ses milliers de fans lesquels ont cru jusqu'au bout pour le voir décrocher la timbale. Et du coup s'adjuger le statut de big team des Aurès.