Le Président du Haut conseil soudanais de la daâwa islamique, Mohamed Mustapha Yakouti, a souligné, mercredi, à Oran, la nécessité de s'inspirer de la conduite du Prophète Mohamed (QSSL) et de ses compagnons. Animant une conférence dans le cadre de la 11e édition des rencontres «Dourouss Mohamadia », l'intervenant, ancien ministre des waqfs soudanais a estimé que «la conduite des compagnons du Prophète Mohamed (QSSL) est la matérialisation idéale des préceptes de l'Islam», invitant l'assistance à tirer les leçons de cette conduite et de s'en inspirer dans leur vie quotidienne. Le conférencier a, par ailleurs, souligné que la Nation musulmane a besoin de cette conduite héritée de Prophète, puisée du Saint Coran et de la Sunna. «Cette conduite a permis d'édifier une civilisation puissante, de développer les sciences et de préserver la Ouma de toute déviation, division des rangs et de faiblesse», a-t-il rappelé. Mohamed Mustapha Yakouti a invité à faire de cette conduite une référence et une voie à suivre de nos jours, tout en appelant à éviter des lectures superficielles et une compréhension erronée des principes de la Chariaa, «ce qui conduira à des déviations et la propagation de maux au sein de la Ouma comme l'extrémisme, le fanatisme, la déchéance morale», a-t-il indiqué. Le chercheur marocain dans la chariâa, Mohamed Hamza Kitani, a souligné, pour sa part, vendredi, la nécessité pour la nation musulmane de s'inspirer de la conduite du Prophète Mohamed (QSSL) pour développer les sciences et les mettre au service de la société. L'orateur, qui a animé une conférence après les prières surérogatoires (Tarawih) dans le cadre de la 11ème édition des rencontres «Dourouss Mohamadia», a estimé que la conduite du Prophète Mohamed (QSSSL) présente un modèle exemplaire pour développer et promouvoir les sciences islamiques qui préco3isent des solutions à même de résoudre les problèmes que rencontre la société. Tout en appuyant son argumentation par des versets du Saint Coran et des hadiths, le conférencier a rappelé que les quatre calif se sont appuyés, après la mort du Prophète, sur la conduite de ce dernier pour encourager les sciences et donner une place prépondérante aux ulémas, «ce qui s'est répercuté positivement sur la société de l'époque et permis d'éviter toute forme de déviation et d'ignorance», a-t-il souligné. Il a ajouté que, présentement, la société a également besoin d'une «nahda» (éveil) dans le domaine des sciences pour résoudre ses problèmes notamment ceux liés à la coexistence, à la rahma, à la solidarité et à l'instauration de la paix. Par ailleurs, Mohamed Hamza Kitani a évoqué la place du soufisme dans l'éducation des générations et dans la consolidation des liens entre les musulmans et de l'héritage mohamadien au sein de la société. Il est à noter que cette conférence a été donnée au cinquième jour de la 11ème édition des rencontres «Dourouss Mohamadia», ouverte lundi dernier au siège de la Zaouïa Belkaïdia El Hebria, situé dans la localité de Sidi Maarouf, à l'Est d'Oran. Il est à noter que cette 11ème édition des rencontres «Dourouss Mohamadia», ouverte, lundi dernier au siège de la Zaouïa Belkaïdia el Hebria, situé dans la localité de Sidi Maarouf, à l'Est d'Oran, voit la participation d'ulémas et chercheurs venus de Tunisie, de Syrie, du Liban, de Jordanie, du Soudan, d'Egypte et du Maroc.