Pour le secteur de la santé à Constantine, les choses ont tendance à changer dans le bon sens. C'est l'année de toutes les espérances, à en croire les déclarations et les chiffres avancés par le premier responsable du secteur. Beaucoup d'actions à l'appui une batterie de mesures ont été initiées pour soigner et créer les conditions indispensables devant lui permettre d'occuper la place qui lui échoit. Ce bond aussi qualitatif qu'impressionnant qui se matérialise par la réalisation de projets d'envergure et la mise en place d'un dispositif plus qu'efficace, sinon restaurer dans tous les sens et redorer le blason de cette prestigieuse institution censée être une véritable vitrine de la métropole autrefois de l'Est. Amor Bentouati, directeur de la santé et de la population de la wilaya Constantine, n'est pas étranger à ce lifting qui a touché tous les paliers. Pour lui, Le mot d'ordre aura été dans un premier temps la mise sur pied d'une administration rigoureuse et performante. Aussi, d'une pédagogie à même de permettre une qualité meilleure et d'être à jour et à l'écoute de ce qui se fait le mieux dans le monde. Pas d'autosatisfaction, mais une vision tournée vers la modernité et le progrès, rappelle-t-il. «Notre institution, dira Bentouati, qui vient de faire une acquisition de premier ordre, à savoir l'informatisation à grand échelle au niveau des structures et en particuliers les polycliniques, dont le choix a été porté en premier lieu sur celle qui se situe dans la périphérie de Djebel Ouahch, que l'inauguration est prévue lors de la prochaine visite du ministre, dénote si besoin est qu'à ce stade-là, on ne compte point s'arrêter en si bon chemin. Car en plus de cette acquisition qui vient à point nommé pour pallier le déficit en la matière qui a longtemps sévi, précise-t-il, il servira de communiquer en temps réel et d'être à jour dans le suivi administratif et autre avec l'ensemble des structures s'y rapportant. Constantine, ajoute-t-il, qui veut pénétrer avec éclat exigé par son rang de grande métropole de l'Est n'a cessé d'œuvrer à la généralisation de la prise en charge préventive et médicale à l'ensemble de la population et l'équité dans l'accès aux soins de qualité, qui sont devenus l'une des priorités des pouvoirs publics, enchaîne-t-il. Les exemples sont aussi nombreux que multiples à ce niveau bien précis, pour dire que ceci s'est traduit parallèlement par la mise en place de différents programmes de développement accompagnés par la mobilisation d'importantes ressources financières et humaines ayant engendré sur le terrain des actes réels. Entre autres, les formations qualifiantes, relatives aux nouveaux programmes (oncologie médicales, diabétologie, urgences médicales...), le renforcement des moyens existants (réhabilitation et équipements des structures et services), la réalisation de nouvelles structures de santé, avec l'ouverture dernièrement de l'hôpital Didouche-Mourad, un établissement hospitalier d'une capacité d'accueil de 240 lits, couvrant les besoins d'une population de 219.365 habitants répartis entre trois daïras, à savoir Hamma Bouziane, Ibn Ziad, Zighoud Youcef, et situé à 15 km au nord de la ville de Constantine sur un axe routier important. Cet établissement, pour rappel, dispose de pas moins de 13 services, dont ceux de gynéco-obstétrique, d'oncologie pédiatrique et médicale, avec un effectif totalisant pas moins de 446, toutes catégories socio-professionnelles confondues. Par ailleurs, il convient de signaler que ces infrastructures seront renforcées par la prochaine inauguration de la maternité du CHU de Constantine par l'extension de l'EHS Sidi Mabrouk, ainsi que le projet en réalisation concernant le complexe mère et enfant de 120 lits, situé à Ali Mendjelli (nouvelle ville), sans oublier au passage le projet annexe du laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutique , LNCCP, etc. Pour mémoire, la wilaya de Constantine s'étend sur une superficie de 2187 km2 avec une population estimée à 1216 869 habitants (2015) et une densité de 556 habitants par km2 répartis à travers 12 communes et 6 daïras. Enfin, conclut M. Bentouati, «notre politique prônée aujourd'hui, et qui consiste en l'amélioration des conditions de prise en charge des malades au sein des services voire le renforcement des soins et hospitalisation à domicile, la concrétisation de la proximité des soins par l'externalisation des consultations spécialisées et la mise à disposition des zones éparses d'équipes mobiles, ne devrait point être à l'avenir un vain mot». Bien que la tâche semble a priori vaste et ardue mais lorsqu'on sait le degré de motivation qui anime chacun, le doute n'est plus permis quant à l'issue du combat qui devrait mener sans nul doute à un résultat des plus probants voire une réussite totale. A la clé, l'objectif assigné.