La famille de la fillette Nihal Si Mohand, âgée de trois ans, disparue du domicile familial depuis le 21 juillet dernier au village d'Aït Ali, commune d'Aït Toudert (Ouacifs), au sud-est du chef-lieu de la wilaya de Tizi Ouzou, est toujours sans nouvelles, du moins jusqu'à hier vendredi. Les recherches engagées dans le cadre de l'enquête ouverte par le parquet compétent avec la police judiciaire, immédiatement après les faits, pour reprendre le ministre de la Justice, garde des Sceaux, cité par l'agence officielle APS, avant-hier jeudi, se poursuivent toujours. S'exprimant en marge de la cérémonie d'installation du président de la Cour d'Alger et du procureur général près la même cour, M. Louh a indiqué que la petite Nihal n'a toujours pas donné signe de vie. «Nous n'avons toujours pas retrouvé la petite fille Nihal», a-t-il dit révélant que l'enquête menée pour retrouver la fillette disparue a été élargie dans le cadre du plan d'alerte qui consiste à utiliser tous les moyens y compris les médias. Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec la police judiciaire en lançant le plan d'alerte pour une plus large investigation, a rappelé le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, souhaitant, au passage, un dénouement heureux de cette disparition mystérieuse. Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui, d'informer l'opinion publique des développements de cette affaire, souhaitant un heureux «dénouement», a poursuivi M. Louh. Ce plan d'alerte, confié à un groupe de travail qui compte les principaux secteurs concernés dont l'intérieur, les transports, la communication, le commandement de la Gendarmerie nationale, la Sûreté nationale et autres, est activé, immédiatement, sous la supervision du procureur de la République en vue d'une intervention rapide et la collecte d'un maximum d'informations pouvant faire avancer l'enquête, mais aussi, pour éviter d'exposer la mineure à un éventuel risque. La petite Nihal a disparu jeudi 21 juillet au village d'Aït Ali dans la commune d'Aït Toudert, à Ouacifs. Ses parents établis à l'ouest du pays (Oranie) s'y étaient rendus en Kabylie pour y assister à un mariage. D'intenses recherches y ont été, depuis, effectuées par les villageois, épaulés par des éléments de la Gendarmerie nationale, en vain.