L'international algérien, Ryad Boudebouz, a révélé qu'il était désigné deuxième tireur de penalties au sein de la sélection nationale de football pour justifier son insistance à exécuter le coup de sentence face au Lesotho le 4 septembre non sans provoquer une altercation verbale avec son coéquipier Islam Slimani. «Je me suis légèrement accroché avec Slimani alors que j'étais désigné comme deuxième tireur des penalties après Ghoulam. Ce dernier m'a offert la balle mais Slimani voulait lui aussi exécuter le coup de sentence. J'avais l'intention de tenter une Panenka avant de me raviser. Ce qui m'est passé avec Slimani m'a perturbé», a expliqué Boudebouz, invité d'une émission de la chaîne sportive l'Equipe, lundi soir. L'Algérie menait 4-0 face au Lesotho comptant pour la sixième et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2017), lorsque «l'incident» s'est produit dans les ultimes instants de la première période. Le meneur de jeu de Montpellier (Ligue 1, France) en a profité pour inscrire le cinquième but des Verts, vainqueurs 6-0 dans cette partie sans enjeu. Les Algériens étant déjà qualifiés, tandis que leur adversaire du jour n'avait aucune chance de passer. Par ailleurs, Boudebouz (26 ans) est revenu sur son choix de la sélection algérienne avec laquelle il avait disputé le Mondial-2010 pour sa première sortie officielle sous le maillot des Verts. «C'était le choix du cœur. J'ai regardé l'épopée de l'Equipe de Karim Ziani qui s'est qualifiée à la Coupe du monde 2010 et j'ai eu envie de faire partie de cette équipe, même si je me sentais aussi français». Il a, en outre, raconté qu'avant de signer avec Sochaux, il a reçu une proposition d'un contrat professionnel de 4 ans avec Manchester United. «Heureusement que je n'ai pas cédé à la tentation au risque de m'enterrer», a-t-il encore dit.