Mercredi dernier, les éléments de police relevant de la sûreté de daïra de Khemis Miliana ont procédé à l'arrestation de deux voleurs dans deux opérations différentes, a-t-on appris auprès un officier de la sûreté de wilaya de Aïn Defla. Le premier vol s'est produit à la cité Nedjma proche de la gare routière de Khémis Miliana, dont la victime n'est autre qu'une ressortissante de Côte d'Ivoire, une étudiante inscrite à l'Université de Tiaret. L'agression a eu lieu quand la victime ivoirienne alors qu'elle se dirigeait vers la gare. Un malfrat, lui a arraché son sac à main contenant en plus des divers documents administratifs, un téléphone mobile (Samsung Galaxy S4) et une somme d'argent de 4 300 DA. Les éléments de la police judiciaire relevant de la même SD, se sont mis à la recherche du mis en cause et n'ont pas tardé à le localiser, et ce, après que la victime ait déposé une plainte au niveau de la sûreté de daïra. La description physique de l'agresseur par la victime et son identification à travers les photos du fichier ont facilité la tâche aux policiers. Au moment de son interpellation, le suspect a bien tenté de prendre la fuite mais en vain. Présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Khemis Miliana, puis auditionné par le magistrat instructeur, il est passé devant le juge des référés qui l'a condamné à une peine d'emprisonnement ferme de 18 mois assortie d'une amende. Quant au second cas de vol, il s'est produit dans la même journée à une heure tardive de la nuit, au niveau du quartier à proximité de l'hôpital de la ville. La victime est un citoyen qui rentrait tranquillement chez lui à moto et qui a été arrêté sous la menace d'une arme blanche. L'agresseur s'est emparé de la moto et a disparu dans la nuit. Reconnu et identifié par la victime, il a fini par être interpellé et arrêté. Présenté devant le parquet du tribunal de Khemis Miliana, l'agresseur a été accusé d'appropriation de bien d'autrui sous la menace d'une arme blanche prohibée avec des circonstances aggravantes. Il a été condamné à son tour à une peine d'emprisonnement ferme de quatre années.