Le handisport a, une fois de plus, laissé son empreinte sur la scène sportive algérienne par des résultats acceptables au cours d'une année olympique marquée par une participation des «plus honorables» aux 15es Jeux Paralympiques (JP) de Rio. Pour sa sixième participation à cet événement planétaire, le handisport algérien a récolté la bagatelle de 16 breloques (4 or, 5 argent et 7 bronze), synonyme de 27e place sur 83 pays classés au tableau final des médailles et plus de 170 nations présentes. Encore une fois, c'est l'athlétisme qui a tiré son épingle du jeu avec un total de 15 médailles dont quatre en or avec, à la clé, une 11e place sur 68 pays classés, un record du monde, quatre d'Afrique et trois performances personnelles. En plus des anciens qui étaient au rendez-vous, à l'instar d'Abdellatif Baka, Nouioua, Saïfi, Berrahal, Medjmedj, Gasmi, Bahlaz, Kardjena, Hamri, Djemai et Hamdi, plusieurs nouveaux jeunes talents ont brillé, que ce soit ceux qui ont été médaillés -- Asmahan Boudjadar (or au poids), Mohamed-Fouad Hamoumou (bronze au 400m) et Abdelaoui Chérine (bronze/judo) --, ou qui ne l'ont pas été, à l'image d'Abderrahim Missouni (6e au poids), Fouad Baka (4e au 800m), Sid-Ali Bouzourine (4e au 400m), Samira Guerioua, Hocine Bettir (powerlifting) et Mehdi Meskine (judo). Pour les responsables techniques, les résultats obtenus ont confirmé, encore une fois, la bonne santé du handisport algérien, sans oublier le fait que la prestation de ces jeunes restera une des «multiples satisfactions» de ces Jeux qui étaient pour eux «très enrichissants sur tous les plans». Le directeur technique national (DTN), Zoubir Aïchaine, qui parle de pronostic «juste» de la Fédération algérienne handisport (FAH), s'est dit «à la fois satisfait de cette belle moisson et content de la prestation de la majorité des athlètes qui n'ont pas démérité, malgré la grosse pression qui pesait sur eux».