Le Comité de surveillance de l'accord de réduction de la production de pétrole s'est réuni, hier à Vienne, capitale autrichienne. Les ministres responsables du secteur du pétrole des pays Opep et non-Opep, se sont dit satisfaits du respect de l'application de cet accord qui suggère une réduction de la production du pétrole afin de rééquilibrer le marché. En tout, ce sont deux accords qui ont été paraphés en 2016, le premier celui d'Alger, et le deuxième est une suite du précédent conclu le 10 décembre pour six mois et entré en vigueur le 1er janvier, prévoit qu'une dizaine de pays non-Opep dont la Russie, doivent réduire leur production de 558.000 bj. Le ministre saoudien de l'Energie, Khaled al-Faleh, à son arrivé à Vienne, a souligné que les producteurs avaient déjà diminué leur mise sur le marché de 1,5 million de barils par jour, selon l'agence Bloomberg. De son côté, le ministre russe, Alexandre Novak s'est montré tout aussi optimiste, confirmant que Moscou était « en avance sur ce qui était prévu et fait de son mieux pour maximiser sa participation », a indiqué la même source. Dans sa déclaration à la presse à son arrivée à Vienne, Boutarfa a indiqué que cette réunion serait consacrée aux différentes questions liées au système de monitoring mis en place, notamment «les sources, le planning, les délais et les systèmes d'alerte». «Il y aura également un indicateur sur les exportations lors de cette réunion», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il s'agirait d'une information complémentaire qui sera demandée aux pays. «Nous allons aussi discuter pour que la question des exportations fasse partie des documents du monitoring», a déclaré le ministre. Il a, en outre, fait savoir que le comité de monitoring devrait se réunir encore à trois reprises avant la prochaine réunion de l'Opep prévue en mai. Ainsi, il y aura une deuxième réunion du comité en février prochain, a-t-il dit, rappelant que ce comité «a la faculté de convoquer, si nécessaire, une réunion ministérielle extraordinaire de l'Opep». Par ailleurs, le ministre a confirmé que l'Algérie avait réduit plus que son quota de baisse de production, soit plus de 50.000 barils/jour. La production pétrolière algérienne actuelle tourne autour de 1,027 million de barils par jour, a-t-il précisé. Pour rappel, la proposition de constitution du Comité ministériel de suivi de l'accord Opep-non Opep, est l'une des composantes de la proposition algérienne adoptée par les pays Opep et non Opep, lors de la réunion de décembre dernier à Vienne. Ce comité est composé de représentants de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie et Oman). Le respect des accords est bon», estimait vendredi un expert, James Williams de WTRG, avant de prévenir : «C'est la norme pour le premier mois de ce type d'accord, au bout de trois mois la triche deviendra alors visible». La réunion de dimanche a été principalement destinée à mettre au point les moyens de surveillance. La réunio n s'est penchée sur «la méthodologie et les mécanismes à mettre en place pour concrétiser la mission de monitoring que les pays me mbres et non membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) ont confié à ce comité ministériel co-présidé par le Koweït et la Russie et dont l'Algérie est membre avec le Venezuela et le Sultanat d'Oman», selon le ministère algérien de l'énergie. «Il y aura également un indicateur sur les exportations lors de cette réunion», a-t-il affirmé, ajoutant qu'il s'agirait d'une information complémentaire qui sera demandée aux pays. «Nous allons aussi discuter pour que la question des exportations fasse partie des documents du monitoring», a déclaré le ministre. Il a, en outre, fait savoir que le comité de monitoring devrait se réunir encore à trois reprises avant la prochaine réunion de l'Opep prévue en mai. Pour rappel, la proposition de constitution du Comité ministériel de suivi de l'accord Opep et non-Opep, est l'une des composantes de la proposition algérienne adoptée par les pays Opep et non Opep lors de la réunion de décembre dernier à Vienne. Ce comité est composé de représentants de l'Algérie, du Koweït et du Venezuela et de deux représentants de pays non-Opep (Russie et Oman).