Epaulée par les forces alliées, l'armée syrienne a avorté les tentatives de la milice wahhabite terroriste Daech visant à reprendre le contrôle de l'aéroport militaire de Deir Ezzor. Ce jeudi matin, elle s'est emparé des collines stratégiques d'al-Maqaber, où les positions des groupes armés étaient sans relâche visées par l'aviation russe et syrienne. Par la suite, l'armée a réussi à s'infiltrer à près d'un kilomètre de profondeur dans les zones occupées par les éléments terroristes. Des renforts militaires ont été envoyés vers la ville de Deir Ezzor, encerclée par Daech. Dans la province de Homs, c'est un autre aéroport militaire, le T4 dont l'armée syrienne et ses alliés ont réussi à assurer la sécurité et ce, sur trois axes, au nord, à l'est et au sud. Citées par l'agence Fars News, des sources d'information depuis les champs de bataille ont indiqué que les forces militaires syriennes et de la Résistance ont surpris les terroristes par leurs attaques au sud de l'aéroport, faisant des dizaines de morts. Après des heures de combat, elles ont libéré la base de la brigade Al-Fawara. Le retour du train d'Alep, sur les décombres Dans la ville d'Alep, le train est de retour après un arrêt de près de 4 années. La réouverture de la ligne ferroviaire assurant les déplacements des Aleppins entre les deux extrémités Est et Ouest de la ville a été inaugurée ce jeudi en présence du ministre syrien des Transports, Ali Hamoud. Des centaines de Syriens ont pris le train reliant les deux gares Jibrine, dans la banlieue d'Alep et Baghdad, au cœur de la ville. Sur le chemin, ils ont hélas constaté l'ampleur des dégâts laissés par la guerre dans les quartiers est d'Alep. «Il a fallu que toute la distance parcourue soit nettoyée de quelque 330 explosifs déposés par les terroristes», a indiqué M. Hamoud. 1 000 miliciens rompent avec Daech Plus de 1 000 miliciens syriens ont rompu leur lien avec la milice wahhabite terroriste Daech et ont décidé de se rendre aux autorités syriennes. Ce mouvement de désertion collectif a eu lieu dans la région Hajar Aswad, située aux confins avec le camp palestinien de Yarmouk, au sud de la capitale Damas. Selon le secrétaire de la Coalition des forces palestiniennes en Syrie, Khaled Abdel Majid, cité par le site arabophone de l'agence russe Sputnik, il s'inscrit dans le prolongement des réconciliations qui avaient eu lieu auparavant à Beit Saham, Yelda et Bebella. Par la suite, le tour viendra au camp Yarmouk et au quartier Tadmone, a-t-il signalé. Comme dans tous les autres cas de réconciliations, les miliciens qui se rendent seront inclus par l'amnistie présidentielle et pourront rester à Hajar Aswad, alors que les autres seront évacués vers la province d'Idleb.