Dix huit (18) listes de candidatures aux législatives du 4 mai 2017 ont été déposées au niveau des services compétents de la direction de la Réglemention et de l'Administration générale de la wilaya d'Ain Temouchent; Celle-ci étudiera les listes sur une période de dix jours en application de la loi organique 16/10 du 27 juin 2016. «Aucune liste n'a été rejetée», a déclaré hier à la presse le premier responsable de cette direction. Ces dix huit listes se répartissent comme suit : trois indépendantes (n'appartenant à aucun parti politique) ; Amel, Moustakbel, Travail et Intégrité, trois autres formées d'alliances : Nahda- Adala-Bina, El Feth, Harakat Moujtamaa Silm (MSP) et 12 autres partis à savoir : Le Rassemblement national démocratique(RND), le parti des Travailleurs (PT), le Front de libération national (FLN), le Front national algérien (FNA), le parti de la liberté et de la justice (PLJ), Front national pour la, justice sociale (FNJS), le Front El Moustakbel (FM), le Front de l'Algérie nouvelle (FAN), le Mouvement populaire algérien(MPA), le Front de la bonne gouvernance (FBG), l'Union pour le rassemblement national (URN), Tajamou Amel Jazair (TAJ). Notre source a précisé qu'en applaication des conditions requises dans l'article 92 de la Loi organique relative aux élections, le premier cité en tète de liste de TAJ été retiré car il ne remplit la condition concernant le service national. «Et par conséquent, c'est son père, doublement député de la formation du MSP, qui l'a remplacé». A la surprise générale, le candidat du parti Rassemblement pour la culture et la démocratie est le premier à avoir retiré le formulaire de candidature. «Malheureusement il n'a pas déposé sa liste». Seulement deux partis, le FLN et le RND, disposant respectivement de 126 sièges et 124 sièges dans les assemblées populaires n'ont pas été assujettis à la condition du 4% exigeant 1250 signatures. Aucune femme n'est portée en tete de liste. Parmi ces candidats, l'on note trois ayant déjà siégé au sein de l'hémicycle du palais de Zirout Youcef : Hascar Ali (RND), Fatima Tachi (FLN) et Zouani Benyoucef (TAJ), deux anciens officiers de l'armée en retraite : Daho Kamel(Amel) et Boutagra Said(MPA).Les autres candidats en tete des listes sont généralement des élus soit à APC ou APW dont Touil Boucif ex :p/APC d'Ain Temouchent représentant le parti dirigé par le secrétaire général Djamel Ould Abbès très apprécié au sein du chef lieu de la wilaya. Des rumeurs on t circulé a avançant les noms des ministres Tayeb Louh, Ghazi Mohamed et enfin Boudiaf Abdelmalek à la tète de lite du FLN. Cette liste conçue par le SG, ancien député d'Ain Temouchent connait parfaitement la carte géopolitique du la wilaya et le foyer du FLN . Quelques mois avant, »il a limogé » le secrétaire de la Mouhafadha d'Ain Temouchent. Réussira t il pour arracher un 3ème siège en défiant son « frère ennemi « celui du RND en 2007 l'ère de la marée verte.... ? Au sujet de la préparation à cet évènement national, le directeur de cette institution de la wilaya a ajouté : «Le nombre d'électeurs n'est pas encore arrêté définitivement car l'opération d'assainissement se poursuit». «Les électeurs exprimeront leurs voix dans les 603 bureaux dans 134 centres qui seront encadrés par 5 887 agents et cadres. Comparativement à la précédente édition de 2012, le nombre de listes a diminué de 38 à 18 listes. Les cinq sièges sont revenus au FLN (2), RND (1), Alliance verte (1) et un Indépendant (1). Selon les premiers pronostics ; le FLN emballe ses deux traditionnels sièges et concurrencera les autres formations pour les sièges restants. La liste du FLN est composée, et a misé sur les communes d'Ain Temouchent, Bénisaf, Sidi Ben Adda et Oulhaça. Par contre, il a laissé le champ libre aux candidats indépendants qui pourront créer la surprise. Les islamistes sont divisés et ont perdu du terrain. Le RND est sommé de renforcer ses rangs s'il veut préserver son siège. Comme ca n'échappe à personne, le phénomène de « Schkara» n'est pas exclu de la réflexion des coureurs à la Chambre basse. D'une façon approximative, il a été remarqué une indifférence au milieu des citoyens, notamment des jeunes à ce rendez-vous. Politiquement, ces candidats n'ont apparu que pour tenter de briguer un siège ou communément parlant la «schkara». A vrai dire l'administration est presque «out» de l'évènement car elle est encore timide pour lancer des campagnes de sensibilisation à destination des électeurs pour aller voter massivement le 4 mai 2017 afin d'élire leurs représentants à l'assemblée populaire nationale.