La campagne de vaccination contre la rougeole et la rubéole en milieu scolaire a débuté ce lundi 6 mars. Les parents d'élèves se sont montrés très hésitants quant à la nécessité de cette vaccination, d'autant plus qu'ils sont appelés à signer un document auprès de l'école. Entre rumeurs, hésitation, peur et manque de communication, la campagne de vaccination crée depuis quelques jours une grande polémique dans la société et en milieu scolaire, notamment que certains parents parmi des enseignants ont eux aussi refusé de faire vacciner leurs propres enfants. Selon certaines informations qui circulent à ce sujet, l'hospitalisation de quatre élèves, à Alger, suite à des complications liées éventuellement à la vaccination au sein de l'école, nécessitant leur hospitalisation. Bien que leur état de santé ne soit pas grave, c'est une raison de plus qui a créé la polémique chez les parents qui sont plus déterminés à boycotter ledit vaccin. Face à cette situation, le ministère de la Santé a rendu public, cette semaine, un communiqué, où il est expliqué que les objectifs de cette campagne nationale de vaccination visent à consolider le taux de couverture vaccinale contre la rougeole à plus de 90% et de renforcer la protection collective contre la rubéole. La même source a affirmé que cette campagne qui a débuté ce lundi 6 mars, se poursuivra jusqu'au 15 mars 2017. Cette campagne concernera les enfants des cycles primaire et moyen, fréquentant les établissements publics et privés : soit près de 7 millions d'élèves, quel que soit leur statut vaccinal antérieur, il se déroulera de façon préférentielle dans les établissements scolaires, rappelant que «la rougeole, maladie souvent mortelle chez le nourrisson, a connu, grâce aux performances du programme élargi de vaccination dans notre pays, un net recul, depuis l'introduction, en 1986, de la vaccination obligatoire contre cette maladie. En effet, le nombre de cas de rougeole est passé de plus de 20 000 en 1996 à un peu plus de 15 000 en 2003, pour baisser ensuite de façon significative avec moins de 100 cas sporadiques par an, ces dernières années». Il est à noter que les assurances et rappels du ministère de la Santé interviennent après la distribution au niveau de certains établissements scolaires, chose inhabituelle, d'un formulaire sur lequel les parents d'élèves doivent indiquer s'ils étaient d'accord ou pas pour vacciner leurs enfants. Par ailleurs, ce formulaire ne porte aucun en-tête susceptible d'indiquer la partie responsable de sa mise en circulation.