Les responsables de ces partis tenteront, pendant 21 jours, de convaincre les électeurs en présentant les grands axes de leurs programmes respectifs à travers des meetings populaires et autres activités de proximité. En effet, les chefs des partis politiques en compétition dans les élections législatives du 4 mai prochain s'engagent dans la campagne électorale en donnant le coup d'envoi le premier jour, menant de multiples sorties à travers les wilayas du pays. Le parti du Front de libération nationale (FLN) entame sa campagne électorale à partir de la wilaya de Khenchela où il organisera son premier meeting populaire qui sera animé par son secrétaire général, Djamel Ould Abbès. Le Rassemblement national démocratique (RND) a choisi, quant à lui, deux wilayas de l'extrême-est du pays, en l'occurrence El-Tarf et Guelma, pour entamer sa campagne électorale qui sera marquée par l'organisation de meetings populaires animés par son secrétaire général Ahmed Ouyahia. D'autres partis ont tenu également des meetings populaires dans des wilayas de l'intérieur du pays, comme c'est le cas notamment du Parti des Travailleurs (PT) qui a lancé sa campagne depuis la ville de Bordj Bou-Arréridj où la secrétaire générale du parti, Louisa Hanoune a animée un meeting populaire. Le président du Mouvement populaire algérien (MPA), Amara Benyounes, s'est rendu, quant à lui, dans la ville de l'Ouest du pays, Mostaganem, pour y animer un meeting populaire. Certains partis politiques ont opté pour d'autres stratégies de campagne comme les rencontres de proximité avec les citoyens, l'organisation de conférences de presse et l'utilisation des réseaux sociaux pour expliquer leurs programmes. Le parti Tajamoue Amal El-Djazaïr (TAJ) a lancé ainsi sa campagne électorale depuis la commune des Eucalyptus (Alger) par un meeting populaire qui sera suivi d'une rencontre de proximité avec les citoyens de cette commune et une autre avec la jeunesse de la commune de Bab Ezzouar avant de procéder au lancement d'un tournoi de football à Bourouba. L'Alliance du Mouvement pour la société et la paix (MSP) a lancé sa campagne à la place Emir-Abdelkader à Alger, par Abderezak Makri alors que le Front des forces socialistes (FFS) a choisi la wilaya de Ghardaïa pour le coup d'envoi de sa campagne. Le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaid, a animé, pour sa part, une conférence de presse au siège de son parti à Kouba (Alger) où il a dévoilé les grandes lignes de son programme électoral, de même que le président du Rassemblement pour la Culture et la démocratie (RCD), Mohcine Belabbas, et le parti AHD 54 par son président Ali Fawzi Rebaine. Le secrétaire général de l'Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a préféré s'adresser, à l'occasion du premier jour de la campagne, à la communauté nationale à l'étranger, précisément à Marseille, en France où il a tenu un meeting populaire. Enfin, il est à noter dans ce cadre que les réseaux sociaux ne sont pas en reste, puisque la majorité des partis politiques ont opté pour une approche interactive sur le Net pour lancer la campagne électorale avec pour objectif de gagner la confiance des électeurs. Une intense campagne est d'ailleurs menée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux.