Au niveau du côté Sud de la localité de la ville des Coquelicots, en l'occurrence Bordj-Ménaiel, existe une montagne historique appartenant à une famille honorable les Toumi ( plus connus par les Touama) située du coté de la cascade des Chrachers. Au cœur de cette montagne, le soleil est doux et la verdure est partout, ce qui autrefois incitait les ménailis à se rendre au douar de Tiharakine afin de ramener de l'eau potable des nombreuses sources existantes, un petit village éloigné seulement de presque quelques kilométres de la ville de Bord-Ménaiel. Le centre du village de Tiharakine garde son charme d'antan avec ses maisonnettes anciennes collées les unes aux autres dont certaines habitées sont restaurées dans leur style original, d'autres sont laisses en ruines. Mais au cœur de la montagne des Touamas existe un cimetiére familial au sommet de cette derniére avec une grande foret composée de differentes catégories d'arbres, sapins, cypres, eucalyptus, l'olivier, le figuier, une petite chaine de montagnes visible à l'œil nu et passage oblige vers les villages de Ghoumrassa, Tiharakine, Alouane, Timezrit, Taourirt, Baghla, Aïn-Skhouna, berceau de la révolution Algérienne, la route menant à ces hameaux est bordée d'oliviers qui peuplent d'étendues superficies, la verdure est partout aussi, ce qui incite les visiteurs venant d'ailleurs à s'y arreter. En effet, des familles trouvent un plaisir extreme à se détendre sous l'ombrage d'un olivier le temps de pique-niquer pendant que le moteur qui a roulé des centaines de kilometres se refroidit ; Cette montagne, d'un charme irresistible offre une ambiance particuliére pour ceux qui y mettent les pieds pour la premiére fois et les routes qui la traversent sur environ plusieurs kilométres est bordée à gauche comme à droite de villas pavillonnaires éparses. Erigées sur des terrains privés, elles sont toutes assorties de jardins fleuris qui sont entourés de murets construits avec de la pierre locale. Regorgeant d'eau, la plupart de ces maisons sont dotées de forages ou de puits d'eau, mais l'inconvénient et le grand HIC est le fait qu'en plein centre de cette montagne se dégage une grande fumée bleuatre et impossible à respirer et au cœur de celle-ci- ceux sont les déchets ménagéres communales qui sont en train de bruler dégageant des odeurs nauséabondes, et causant aux concitoyens des désagréments avec ce sérieux probléme. Qui arrêtera cette catastrophe ? Les déblais, les deversements sauvages et anarchiques de débris provenant de fouilles de nouvelles constructions ont pris d'effarantes proportions ces derniéres années pour devenir un véritable fléau des plus agressifs, contre l'environnement en général et les terrains agricoles en particulier, en effet, cette montagne a été transformés en authentiques décharges sauvages, ou les déblais sont abandonnés et forment des monticules ensevelissant d'importantes surfaces. Un cas repressive est visible en plusieurs endroits au niveau des légendaires fermes de Cortesse, de Germain, de Baudéo, du clos de Chender, de la Gironde, et autres fermes coloniales avant qu'elles ne soient transformées en EAC après l'indépendance. Une agressivité sur la nature que l'on peut observer sur le tronçon autoroute Si-Mustapha- Naciria, ce qui a fait dire à un citoyen» J'avais toujours revé comme avait révé Martin luther King, de voir un jour une grand panneau publicitaire portant les initiales et les lettres du nom de Bordj-Ménaiel au modèle de la grande ville Américaine HOLLY-WOOD accrochée au plein centre de la montagne des Touamas que les automobilistes apercévraient de loin »cependant ce n'est pas le cas car l'incivisme des gens qui ne reculent devant rien pour deverser des ordures ménagéres et des ordures provenant de certains commerces tels que les cafés, les restaurants, les vendeurs de poules, les propriétaires et les employés de ces commerces y déposent des déchets de leurs activités respectives en toute impunité. En fait ce phénomene est du à une absence fort remarquée des nombreux services de l'Etat, directement concernés, qui se rejettent la balle en s'en lavant les mains et en se pointant mutuellement du doigt. Des détritus de toutes sortes sont versés sur les accotements des routes qui sont ciblés par ces déversements anarchiques. Aussi au niveau de cette montagne etroitement ceinturées par les forets, ce sont les surfaces forestiéres périphériques des chefs lieux de commune et des villages qui sont victime de ces actes d'incivisme, tant de la part des citoyens que du coté des opérateurs intervenants sur des projets étatiques. L'environnement est massacré... L'environnement mental : lorsqu'on parle d'environnement mental, c'est faire allusion à l'incivisme des gens ou personne ne respecte personne, on a vu des citoyens jetés leurs ordures par-dessus la fenetre de leurs habitation, jeter des canettes de biere, des bouteilles d'eau minéralisés, des pots vides de cremes glacées à travers la vitre de leurs véhicules en pleine route : inadmissible, intolérable ! Sommes nous sales à ce point ? un fléau qui prend des proportions alarmantes indigne de notre religion musulmane. Le wali Madani Fouatih Abderahmane devrait prendre ses dispositions urgentes car les agriculteurs se plaignent de cette situation car la puissance des vents qui souffle par moment fait propager la fumée directement dans les champs : un véritable massacre environnementale, cette décharge n'a pas droit d'exister, une décharge située en plein centre d'une montagne qui normalement devrait être un Eden, un coin paradisiaque sur terre.