Malgré le fait qu'hier, ce n'était que la première journée des épreuves du baccalauréat, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit s'est montrée satisfaite de son dispositif anti-fraude qu'elle a mis en place pour éviter le scénario de l'année passée. Quelques minutes après le début du premier examen, les sujets ont été publiés sur les réseaux sociaux. La ministre qui a réagi à cela sur les ondes de la Radio algérienne, a expliqué qu'il faut distinguer entre «fraude et publication des sujets sur Facebook après le début des épreuves», reconnaissant, de ce fait que les sujets ont été bel et bien publiés sur les réseaux sociaux. Selon Benghabrit, ce qui s'est passé n'influera pas le déroulement de l'examen, avouant que les auteurs de ces publications sur Facebook «ont commis un acte délictuel et que des enquêtes seront menées pour les identifier». Le dispositif anti-fraude «mis en place vise à sauvegarder la crédibilité des examens nationaux et faire respecter le principe d'égalité entre les candidats». Plus de 761.000 élèves ont entamé, hier, les épreuves du baccalauréat 2017 dans 2.518 centres d'examen sur le territoire national, alors que plus de 3.700 détenus sont également concernés par ces épreuves. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, a donné le coup d'envoi des épreuves, qui dureront 5 jours (du 11 au 15 juin), à partir des wilayas de Guelma et Souk Ahras. Les statistiques du ministère de l'Education nationale font ressortir un total de 761.701 candidats concernés par cette session, un chiffre en baisse de 56.817 candidats par rapport à l'édition de 2016. Sur le total inscrit, 491.298 sont des candidats scolarisés et 270.403 postulent en candidats libres, soit 35,50 % du nombre global, alors que le nombre de filles inscrites représente 54,71%. La ministre de l'Education avait rassuré que les mêmes procédures en vigueur seront appliquées lors de cette session avec la possibilité de choisir entre deux sujets dans chaque matière, précisant que les candidats bénéficieront, s'agissant de la durée des épreuves, de 30 minutes supplémentaires. En ce qui concerne les candidats détenus, le ministère de la Justice avait précisé que les épreuves se dérouleront sous la supervision de l'Office national des examens et concours (Onec) et seront encadrées par les fonctionnaires de l'Education nationale, conformément à l'accord liant les deux institutions. Le ministère de la Justice a tenu à préciser, en outre, que les candidats ont bénéficié de préparations psychologiques et d'orientations prodiguées par les psychologues relevant du secteur pénitentiaire, ajoutant que pour la session 2016-2017, il a été recensé 42.433 inscrits dans l'enseignement général, dont 34.037 inscrits aux cours par correspondance, 1.150 étudiants universitaires, 7.246 inscrits aux cours d'alphabétisation et 7.680 candidats à l'examen du cycle moyen. Le nombre d'inscrits à la formation professionnelle et libre, durant la même saison, a atteint, quant à lui, 39.380, dont des inscrits à la session de février 2017, selon la même source.