Zerouati, l'extravagant président de la JS Saoura, a dégainé les armes lourdes pour tirer à bout portant sur Zetchi et Haddad. Il les a descendus en flammes dans une diatribe frontale où il a dénoncé leur ingérence dans le choix de la composante des l'équipe nationale A'. Pire encore, il n'a pas mâché ses mots en crachant les quatre vérités, ou ce qu'il considère comme telles, aux visages du président de la FAF et de son adjoint. Il n'est pas allé avec le dos de la cuillère pour dire haut ce que tout le monde pense bas. Cette attaque frontale, bien calculée et bien salée, n'est pas la seule du genre puisque Medouar, le président de l'ASO, en a fait de même, voire pire. Autrement dit, qu'en un temps record, le nouveau président du football algérien a réussi à se mettre à dos plusieurs présidents de clubs. Mais Zerouati détient sûrement la palme en se montrant un plus acerbe et agressif à l'encontre du boss de la FAF qu'il traite de régionaliste qui avantage son équipe d'hier, le Paradou alors que Haddad le fait pour l'USMA. Il y a de quoi quand on prend connaissance de la liste nominative de l'équipe nationale des locaux. En effet, pas moins de 6 joueurs du Paradou et 7 de l'USMA ont été convoqués par Alcaraz alors que celui-ci ne connaît pratiquement aucun joueur local. De quoi soulever les interrogations les plus extravagantes et nourrir les conjectures les plus folles. Il y a anguille sous roche, voire des dessous interlopes dans la mesure où depuis l'arrivée de Zetchi à la tête de la FAF, les joueurs du Paradou sont subitement convoqués dans différentes sélections nationales. Autant que ceux de l'USMA comme l'affirme d'ailleurs Zerouati qui, à son tour, s'interroge d'une manière un peu plus belliqueuse sur le pourquoi et le comment de voir un aussi grand nombre de joueurs issus de deux clubs uniquement dont les présidents sont successivement le boss de la FAF et son adjoint.