Dans le cadre de l'accord de la coopération entre l'Algérie et la Corée du Sud dans le domaine de la protection de l'environnement et du développement durable, les travaux de l'atelier sur l'étude relative au centre de traitement intégré des déchets de la capitale (au centre d'Enfouissement Technique de Hamici), ont été officiellement lancés. Lors d'une cérémonie consacrée à la signature de la convention, la ministre de l'Environnement et des Energie Renouvelables, Fatma Zahra Zerouati a donné le coup d'envoi, hier, des travaux de cet atelier, au niveau du siège central du ministère. Cet atelier a été l'occasion de lancer une étude de faisabilité d'un centre de traitement intégré des déchets au profit de la wilaya d'Alger. Cette étude a été également confiée à l'Agence nationale des déchets (AND), pour la partie algérienne, et à l'Institut coréen de l'industrie et de la technologie et l'environnement (KEITI), pour la partie Sud-Coréenne. Deux grands plans d'action ont été développés pour améliorer la gestion des déchets à la fois dans les Etats de Blida et Bordj Bou-Arréridj. Le but de tout cela est de promouvoir le dialogue dans le domaine de l'environnement et de permettre un meilleur échange de pratiques et d'expériences entre les acteurs des deux pays. Il est à rappeler que des mesures fiscales sont prévues dans l'avant-projet de loi de finances 2018 pour renforcer la lutte contre la pollution provenant des déchets ménagers et industriels, avait indiqué, il y a quelques jours, à Alger, la ministre de l'Environnement et des Energies Renouvelables, Mme Fatma Zohra Zerouati. La ministre avait relevé que le maillon faible résidait, entre autres, dans la non-collecte par les communes de la totalité de la fiscalité liée à la gestion des déchets. Elle a précisé que ce dysfonctionnement de recouvrement fiscal par les collectivités locales affectait la qualité de leur gestion des déchets. Lors de la réunion des cadres du secteur de l'environnement et des énergies renouvelables, elle a avancé qu'il y aurait «du nouveau» dans l'avant-projet de loi de finances 2018 à travers des dispositions élaborées en consultation avec tous les secteurs concernés, en soulignant que le principe du «pollueur-payeur» sera consacré à travers ce texte. En présence des cadres de son secteur, de parlementaires et des représentants de la société civile, Mme Zerouati avait également évoqué l'élaboration et l'exécution du programme national pour la gestion des déchets ménagers et assimilés ainsi que le plan d'action de gestion des déchets spéciaux.