Les participants à l'atelier dédié aux résultats de l'étude sur «l'évaluation du profil environnemental du parc culturel de l'Atlas saharien», ont mis l'accent sur la nécessaire définition des activités rémunératrices dans les domaines liés au parc culturel précité. Initié au titre du projet de «Conservation de la biodiversité d'intérêt mondial et utilisation durable des services écosystémiques dans les parcs culturels en Algérie», cet atelier a été sanctionnée, lundi soir, par une série de recommandations appelant à accorder un intérêt à l'identification des activités rémunératrices dans les domaines d'activités ayant un rapport avec parc culturel de l'Atlas saharien, notamment celles liées aux produits de l'artisanat et à la richesse animale dans la région. Les participants ont recommandé la répartition de la fiscalité sur certains secteurs, dont l'énergie et les mines, les routes et la Poste, tout en mettant l'accent sur le recensement et la modernisation des prestations économiques et statistiques pour s'orienter vers une «Communication durable» concernant les produits dérivés. Les travaux de l'atelier se sont articulés également autour de l'examen, en groupes de travail, des principes directeurs d'élaboration du plan de conservation du patrimoine éco-culturel du parc de l'Atlas saharien, en termes de sites prioritaires et leur protection, ainsi que du système de suivi de sa biodiversité, de l'examen de la mise en place éventuelle d'une plateforme de gestion participative des sites prioritaires du parc de l'Atlas saharien, ainsi que la mise au point d'un programme de développement écologique et des contributions financières pour sa mise ne œuvre. Animé par des experts pluridisciplinaires avec profils en écologie, botanique, faune, socio-économie et système d'information géographique, cet atelier a donné lieu, lors de la séance de clôture, à un large débat sur les différents volets retenus à son programme. L'Atelier, qu'a abrité durant deux jours la maison de la culture «Tekhi Abdallah Benkeriou» à Laghouat, s'inscrit dans le cadre des activités du projet des parcs culturels algériens, un projet de partenariat entre le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, et le Fonds pour l'Environnement mondial (FEM). Il est coordonné par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale, mis en oeuvre par le programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et exécuté par le ministère de la Culture, rappellent les organisateurs.