Le Prix du Président de la République du journaliste professionnel a suscité un engouement particulier durant cette troisième édition. Preuve en est le doublement du nombre de participants, par rapport aux éditions écoulées, avec pas moins de 212 journalistes qui ont considéré qu'ils avaient leurs chances en déposant leurs travaux afin de convoiter le Prix du mérite et de l'excellence qu'est, par excellence, le Prix du Président de la République. La cérémonie du 22 octobre 2017, qui coïncide sciemment avec la Journée nationale de la presse, a consacré, avant-hier, le mérite des meilleurs. Entre membres du Gouvernement, venus nombreux pour honorer la stature du Prix, les représentants des médias et autres personnalités publiques, ainsi que de nombreux journalistes, tous médias confondus, dont la totalité a avoisiné les cinq cents convives, tous ont pu assister à une cérémonie bien ficelée qui a aligné un programme des plus riches, alliant moments de détente, escales mémorielles, devoir de mémoire et reconnaissance, avant d'atteindre l'instant tant attendu, celui qui devait révéler les noms des lauréats. C'est avec plaisir que les personnalités désignées pour remettre les prix et les attestations aux lauréats se sont prêtées au cérémonial, durant une soirée qui fut longue, mais conviviale, sobre, mais riche en événements, festive par son ambiance, mais très utile par sa fonction sociale et professionnelle. Le Prix du Président de la République du journaliste professionnel, méditons-le un moment, n'est pas qu'un prix, ni un quelconque prix. Il est la somme et la résultante des avancées que la presse a capitalisées, par elle-même et du fait de la volonté politique du chef de l'Etat qui a fait coïncider un moment de l'histoire, le 22 octobre et ce qu'il représente pour la corporation, avec un tournant dans la vie du pluralisme médiatique et l'ouverture qui lui est pendante, le tout porté par une vision dont le moindre des mérites est de savoir orchestrer, de façon constructive et édifiante, le processus d'émergence d'une presse libre et professionnelle, une presse libre et responsable, dont le regard prospectif, avec des yeux plus ouverts sur l'avenir, lui permet d'entrevoir toutes les possibilités de vie et de survie que lui offrent ses nouveaux espaces d'impression et d'expression : les espaces électroniques. En ouverture de l'événement, M. Djamel KAOUANE, Ministre de la Communication, a donné le ton à une perception très aigüe des enjeux attachés à la valorisation de nos médias, que le Président de la République, Monsieur Abdelaziz BOUTEFLIKA voudrait voir, dans les meilleures conditions, «au service des intérêts supérieurs du pays en contribuant à établir les vérités et à critiquer, de façon réaliste, les carences du pays et en faisant la promotion de l'image du pays auprès des autres nations du globe.» Et le Ministre qui a tenu à rappeler que le thème du Prix du Président de cette année, portait sur l'environnement avec son intitulé : «La préservation de l'environnement, clé de bien-être public et de confort social», est une façon de traduire tout l'intérêt que notre pays accorde aux questions environnementales et aux énergies renouvelables. N'est-il pas vrai que l'intérêt est tout aussi fort, qui est aussi porté à la presse et au paysage médiatique dans son ensemble, du fait de son rôle stratégique ? Un paysage qui a plus que jamais besoin d'opérer sa mue, de se moderniser davantage pour relever les défis de la survie et de l'émergence dans la sphère électronique. Même s'il n'a pas été annoncé durant cette soirée pour ouvrir l'horizon de l'année suivante, le thème de la 4e édition, au vu de l'enchaînement thématique des 3 éditions écoulées, ne peut être qu'un thème ancré dans les sphères sociale et économique, soulevant certainement une des questions les plus importantes qui interpellent le présent et l'avenir de chaque citoyen –que chaque habitant de l'Algérie doit s'efforcer de devenir- de ce magnifique pays.