Cette rencontre scientifique à laquelle ont pris part six conférenciers arabo-musulmans de l'Egypte, des Emiraties arabes unis, du Maroc , la Lybie , la Tunisie et la Turquie et de 13 professeurs d'universités du pays venant d'Adrar, Chlef, Médéa, Béjaïa, Skikda, Alger, Sétif, Saida, Laghouat, Annaba, M'sila et Constantine ainsi que des étudiants et des invités de marque, a été rehaussée par la présence du wali de la wilaya d'Oum El Bouaghi qui a donné le coup d'envoi officiel de ce colloque international, de la rectrice de l'université Mme Hobar Farida et de la présidente du Conseil national des droits de l'Homme Mme Fafa Si Lakhdar Benmerzouk. Durant ce séminaire, la problématique du colloque est bien déterminée, les intervenants ont braqué leurs projecteurs sur la question de l'ingérence dans les affaires internes notamment où il y a deux éléments essentielles fondamentaux dans le droit international qui est la volonté et la souveraineté de l'Etat et par conséquent l'intervention à caractère humanitaire ou l'intervention pour lutter contre le terrorisme qui peut contrarier les deux principes ou les éléments constructibles du droit international qui sont la volonté et la souveraineté de l'Etat. Ces journées ont vu la participation de pas moins de 26 communications et un atelier exceptionnel pour les étudiants doctorants. Parmi les thèmes développés, nous citerons le droit international et la non ingérence, les principes de non ingérence dans les affaires internes des Etats et les droits de l'Homme en Algérie, les motifs irréels dans l'ingérence dans les affaires des nations, l'ingérence internationale et sa légitimité, le rôle de la diplomatie algérienne, l'intervention en Libye conformément à la charte des Nations unies et son impact politique, les perspectives criminelles et l'intervention militaire légitime au vu du code pénal international, l'intervention militaire pour des raisons humanitaires entre la responsabilité et la légitimité, l'intervention dans les affaires internes dans le cadre de l'article 4 de la loi initiale de l'unité africaine, la problématique de l'intervention internationale et principes de la souveraineté nationale, le développement formel dans les problèmes d'ingérence internes des nations. A noter que dans ce rendez-vous important, les chercheurs et les intervenants ont essayé d'arriver à certains points qui ont été déterminés dans les recommandations à savoir comment préserver la souveraineté et la volonté de l'Etat et s'opposer à l'ingérence illégitime et illégale dans les affaires internes des Etats. A signaler que cette formation riche en enseignement a été suivie d'un débat général, ce qui a permis à l'assistance notamment les étudiants de renforcer et d'améliorer leurs connaissances aussi bien juridique que politique et espèrent que de pareilles journées leurs soient organisées pour parfaire leur formation..