Le concept de droit d'ingérence fait l'objet d'une grande controverse dans la corporation des juristes du monde. «Le concept d'ingérence est devenu monnaie-courante avec le développement des relations internationales ». Le concept de droit d'ingérence fait l'objet d'une grande controverse dans la corporation des juristes du monde. «Le concept d'ingérence est devenu monnaie-courante avec le développement des relations internationales ». Le droit d'ingérence, sa teneur au sein du droit international et les parades juridiques prévues pour s'en prémunir font partie de la problématique à laquelle des experts et professionnels du droit ont tenté, hier, d'apporter des éclairages, au centre de presse d'El Moudjahid. En effet, les intervenants se sont accordé à dire que le concept de droit d'ingérence n'est pas consacré par le droit international. Mieux encore, il est même défendu par la Charte des Nations unies, expliquent-ils. Ceci dit, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté deux résolutions proposées par la France en 1988 et 1990, érigeant la notion d'ingérence en droit sous une connotation humanitaire, c'est-à-dire assister des peuples en danger. Le concept de droit d'ingérence, que les juristes définissent comme étant « le droit de violer la souveraineté des Etats », fait l'objet d'une grande controverse dans la corporation des juristes du monde. « Le concept d'ingérence est devenu monnaie-courante avec le développement des relations internationales », a expliqué maître Azzi, mettant en exergue l'influence exercée par les grandes puissances de ce monde sur les Organisations non gouvernementales (ONG), et autres instruments utilisés, en subterfuges, pour justifier toutes les formes d'ingérence, à l'image de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans le cas de l'Iran, mais aussi l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l'ONU, avançant généralement les alibis de l'atteinte aux droits de l'Homme et la démocratie. Maître Chorfi sera plus percutant dans son analyse, en indiquant que « des intérêts purement pragmatiques se cachent derrière le concept d'ingérence », mettant en exergue les exemples du Darfour au Soudan, de l'Irak, et du Tibet en Chine. « On brandit une histoire de flamme olympique et d'un événement sportif pour justifier l'ingérence au Tibet», a-t-il soutenu, pour dire que toutes les régions ciblées regorgent de ressources naturelles. Pour Mme. Assoul, « le Droit d'ingérence hissé par le temps en devoir d'ingérence, est la transcription des rapports de force », qu'il appartient cependant aux Etats d'assurer et assumer leur souveraineté. « On ne sait comment parler de souveraineté quant notre facture dépend à 80 % de l'Occident », devait-elle poursuivre, tout en admettant tout de même que le droit international a largement contribué à l'épanouissement du droit algérien. Par ailleurs, les différents intervenants se sont accordé à dire que la démocratie est le seul moyen de contrecarrer toute ingérence sous quelle forme que ce soit. Car, poursuivent-ils, l'ordre mondial étant ce qu'il est, basé sur des rapports de force et qu'il appartient aux Etats de s'imposer sur la scène internationale et se prémunir de toutes ingérences. « La souveraineté, aujourd'hui, c'est ce que pèsent les pays économiquement, politiquement, financièrement et géostratégiquement », a affirmé la président de l'Association des femmes juristes arabes. Le droit d'ingérence, sa teneur au sein du droit international et les parades juridiques prévues pour s'en prémunir font partie de la problématique à laquelle des experts et professionnels du droit ont tenté, hier, d'apporter des éclairages, au centre de presse d'El Moudjahid. En effet, les intervenants se sont accordé à dire que le concept de droit d'ingérence n'est pas consacré par le droit international. Mieux encore, il est même défendu par la Charte des Nations unies, expliquent-ils. Ceci dit, l'Assemblée générale des Nations unies a adopté deux résolutions proposées par la France en 1988 et 1990, érigeant la notion d'ingérence en droit sous une connotation humanitaire, c'est-à-dire assister des peuples en danger. Le concept de droit d'ingérence, que les juristes définissent comme étant « le droit de violer la souveraineté des Etats », fait l'objet d'une grande controverse dans la corporation des juristes du monde. « Le concept d'ingérence est devenu monnaie-courante avec le développement des relations internationales », a expliqué maître Azzi, mettant en exergue l'influence exercée par les grandes puissances de ce monde sur les Organisations non gouvernementales (ONG), et autres instruments utilisés, en subterfuges, pour justifier toutes les formes d'ingérence, à l'image de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) dans le cas de l'Iran, mais aussi l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité de l'ONU, avançant généralement les alibis de l'atteinte aux droits de l'Homme et la démocratie. Maître Chorfi sera plus percutant dans son analyse, en indiquant que « des intérêts purement pragmatiques se cachent derrière le concept d'ingérence », mettant en exergue les exemples du Darfour au Soudan, de l'Irak, et du Tibet en Chine. « On brandit une histoire de flamme olympique et d'un événement sportif pour justifier l'ingérence au Tibet», a-t-il soutenu, pour dire que toutes les régions ciblées regorgent de ressources naturelles. Pour Mme. Assoul, « le Droit d'ingérence hissé par le temps en devoir d'ingérence, est la transcription des rapports de force », qu'il appartient cependant aux Etats d'assurer et assumer leur souveraineté. « On ne sait comment parler de souveraineté quant notre facture dépend à 80 % de l'Occident », devait-elle poursuivre, tout en admettant tout de même que le droit international a largement contribué à l'épanouissement du droit algérien. Par ailleurs, les différents intervenants se sont accordé à dire que la démocratie est le seul moyen de contrecarrer toute ingérence sous quelle forme que ce soit. Car, poursuivent-ils, l'ordre mondial étant ce qu'il est, basé sur des rapports de force et qu'il appartient aux Etats de s'imposer sur la scène internationale et se prémunir de toutes ingérences. « La souveraineté, aujourd'hui, c'est ce que pèsent les pays économiquement, politiquement, financièrement et géostratégiquement », a affirmé la président de l'Association des femmes juristes arabes.