Le baril du pétrole new-yorkais a été cédé, avant-hier vendredi, à 57, 30 dollars sur le New York Mercantile Exchange. Influencés par un recul, pour la première fois depuis cinq semaines, du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, les cours du pétrole ont, en effet, terminé en hausse vendredi à New York. Le baril de light sweet crude (WTI), référence américaie du brut, pour livraison en janvier, a gagné 26 cents pour clôturer à 57,30 dollars sur le New York Mercantile Exchange. La société américaine Baker Hughes, a fait cas de la baisse de quatre unités du nombre hebdomadaire de puits de pétrole actifs aux Etats-Unis, passant, selon la même source, à 747 puits. Une baisse qui met fin à cinq semaines de hausse continue du nombre de puits de pétrole actifs dans le pays. «Après autant de semaines de hausse, ce recul n'annonce pas la fin du monde. Mais il a une influence sur les marchés», a indiqué James Williams de WTRG, une progression étant le signe avant-coureur d'une hausse de la production de brut à venir. Depuis six semaines, soit, au lendemain de la prolongation de l'accord de réduction de la production du brut entre l'Opep et ses partenaires, la production américaine enchaîne déjà les records de production, selon les statistiques du Département américain de l'Energie (DoE). Avec 9,71 millions de barils par jour, selon le dernier rapport hebdomadaire publié mercredi. Soit, un niveau inégalé depuis que ces statistiques ont commencé à être compilées en 1983. La fermeture d'un oléoduc en mer du Nord, laissant anticiper une hausse des exportations venant des Etats-Unis pour palier la baisse de l'offre locale, a également soutenu, le pétrole américain, selon Commerzbank, estimant qu'au moins 400.000 barils par jour ne pourront pas être acheminés dans un futur proche. «Un rapport de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) a réduit la perspective de production britannique de 300.000 barils par jour pour décembre en conséquence de cet engorgement», a poursuivi la même source. Pour les analystes de JPMorgan Commodities, l'écart entre le pétrole américain et londonien a culminé à 7,25 dollars cette semaine avant toutefois de se stabiliser autour de 6 dollars. De quoi, ont-ils noté, encourager une poursuite de la hausse des exportations américaines dans les prochaines semaines.