Avec le développement rapide des technologies de l'information et de la communication (TIC), la sureté nationale œuvre à l'éradication de plusieurs formes de criminalités, notamment, électroniques. En effet, la lutte contre la cybercriminalité devient l'un des défis auxquels font de plus en plus face les différents services de sécurité. Dans ce sillage, la direction de la sûreté nationale a organisé hier et avant-hier des journées scientifiques de formation à l'Ecole supérieure de police Ali Tounsi, où le directeur général de la Sûreté nationale, le général major Abdelghani Hamel a fait état d'un plan d'action complémentaire visant à doter les personnels de la Sûreté de moyens technologiques innovants pour lutter efficacement contre toute forme de cybercriminalité en vue de «garantir un espace électronique sécurisé pour tous», indiquant que «face au développement des technologies de l'information et de la communication (TIC) et leur exploitation de plus en plus large pour commettre toutes formes de crime organisé transfrontalier, son secteur a mis en place un plan d'action complémentaire visant à doter les personnels de solutions technologiques modernes et techniques innovantes», ajoutant que «des programmes de formation ont été élaborés au profit des éléments de la police pour leur assurer une maitrise de ces nouvelles technologies de façon à lutter efficacement contre la cybercriminalité». «La recrudescence de la cybercriminalité a amené les dispositifs internationaux de sécurité à renforcer la coordination et la coopération avec toutes les parties concernées pour faire face à toutes formes de cette criminalité de façon à gagner les enjeux et garantir un espace électronique sécurisé pour tous», a-t-il ajouté. Dans ce contexte, le Général major Hamel a souligné que «la recrudescence des crimes cybernétiques qui ne se limitent pas seulement à attaquer les individus et leurs biens mais également les systèmes informatiques, a amené le secteur de la Sûreté nationale à créer un service spécialisé dans la lutte et la prévention contre ces crimes et à approuver des programmes de sensibilisation avec les partenaires concernés et la société civile pour hisser le niveau de conscience quant aux dangers de l'Internet, particulièrement chez les mineurs». A cette occasion, le Dgsn a exprimé «sa reconnaissance au président de la République, Abdelaziz Bouteflika pour son parrainage permanent au développement et à la modernisation du dispositif de la Sûreté nationale» qui occupe actuellement «une place de choix au sein des dispositifs de police à travers le monde». De son côté, le directeur des enseignements et des écoles de police, le Contrôleur de police Mohamed Malek a mis l'accent sur l'importance de l'organisation de cette rencontre qui sera animée, deux jours durant, par le Dr. Ahmed Mebarek Taleb de l'université Nayef des sciences sécuritaires en Arabie Saoudite pour expliquer «la cybercriminalité» à travers deux conférences sur "la notion de l'exploitation sexuelle des enfants sur internet" et sur «la nature des drogues numériques». Ce séminaire scientifique s'inscrit dans le cadre du «programme tracé par la DGSN au profit des officiers et personnels assimilés en vue de les doter de connaissances et de compétences au diapason des évolutions scientifiques et techniques dans le monde, a-t-il souligné, ajoutant que le but est d'atteindre le professionnalisme et l'efficacité. Cette rencontre est une occasion, a-t-il encore estimé, pour "être au fait des nouveautés en vue d'être en mesure de combattre et éradiquer la criminalité en application des orientation de la DGSN», rappelant «l'importance de la mise en place du service central et d'équipes sécuritaires de wilaya spécialisés dans la lutte contre la criminalité liée au TIC».