Le recours aux nouvelles technologies semble être d'une grande aide aux services de la DGSN. C'est le message clé qui ressort du Salon des nouvelles technologies de la Sûreté nationale ouvert, hier, au Palais des expositions des Pins-Maritimes à Alger en présence du premier responsable de l'institution et du ministre de l'Intérieur. Abder Bettache - Alger (Le Soir) En effet, selon les chiffres de la DGSN, plusieurs homicides volontaires perpétrés ont été élucidés grâce au test d'ADN. Selon les responsables de la DGSN «nos services commencent à se mettre au diapason des pays développés, et ce, en faisant appel à une technologie de plus en plus sophistiquée. Ce qui permet aux enquêteurs de la Direction générale de la Sûreté nationale de mener des investigations plus efficaces et de résoudre le plus grand nombre d'affaires possible». En d'autres termes, la lutte contre la criminalité connaîtra, grâce à l'usage des nouvelles technologies, une nouvelle ère. C'est dans ce cadre, a-t-on expliqué, que «la DGSN a annoncé que «les équipes de la police judiciaire de la Sûreté nationale ont pu, grâce aux outils technologiques et scientifiques les plus avancés, résoudre des affaires de meurtre et de coups et blessures ayant provoqué des décès». «Les moyens mis en œuvre par la DGSN, pour lutter contre les crimes et délits liés aux nouvelles technologies de l'information et de la communication, sont dirigés prioritairement à la formation spécialisée des enquêteurs et techniciens», a souligné le DGSN, mais sans omettre la nécessité de doter la police nationale «d'outils performants nécessaires aux investigations électroniques et technologiques». Il s'agit, en d'autres termes, de faire en sorte à ce que le policier ne se fasse pas distancer par le criminel sur le plan technologique. Le souci de la formation est, donc, une priorité pour la DGSN. L'objectif final de la démarche est d'assurer une application sur le terrain de l'expertise ainsi acquise. A ce propos, on indique «la création de sections de lutte contre la criminalité liée notamment aux NTIC». Ces sections sont prévues dans le cadre de «la réorganisation des services déconcentrés de la police judiciaire». Cela n'empêche pas l'Algérie de se rapprocher de plus en plus des standards internationaux en matière d'usage des TIC. Et sur ce chapitre, il y a lieu de souligner que l'Algérie dispose d'une certaine marge de manœuvre et peut prévenir les dangers de la cybercriminalité «classique». Mais cela ne peut se faire sans la responsabilisation des établissements appelés à offrir des services Internet.