Un accord pour la gestion et le management conjoint des prochains Jeux africains (JA-2019) a été signé, jeudi au siège de l'Union africaine (UA) à Addis-Abeba en Ethiopie, par l'Association des Comités olympiques nationaux d'Afrique (ACNOA), (UA) et l'Union des Confédérations sportives d'Afrique (UCSA), a appris l'APS auprès du président par intérim de l'ACNOA, l'Algérien Mustapha Berraf, présent sur place. L'accord qui permettra la concession des Jeux africains à l'ACNOA, avec le suivi technique pour l'UCSA, a été paraphé par la commission des affaires sociales de l'UA, le président par intérim de l'ACNOA et le président de l'UCSA. «Les jeux et le sport doivent être un vecteur de développement social et surtout un cadre d'échanges et de dialogue intercommunautaire dans le continent africain», a déclaré Berraf, également président du Comité olympique et sportif algérien (COA). M. Berraf a souligné, «l'engagement du mouvement olympique et sportif africain à faire de Jeux Africains, ceux du respect et de la fraternité». L'accord d'Addis-Abeba vient concrétiser des années de négociations qui voient aboutir une nouvelle voie pour les Jeux Africains dont la dernière édition s'est tenue au CongoBrazzaville en 2015. Il est à rappeler que le Comité exécutif de l'Association des Comités nationaux olympiques d'Afrique (ACNOA), avait mandaté, en janvier dernier à Abuja, son président par intérim, Mustapha Berraf à poursuivre les échanges avec l'Union africaine sur la gestion des Jeux africains, assisté du 2e vice-président de l'ACNOA, et du secrétaire général. Depuis la dissolution, en 2013 à Abidjan, du Conseil supérieur du sport en Afrique (CSSA), lors d'une assemblée extraordinaire en marge de la conférence africaine des ministres des sports africains, la tutelle des Jeux Africains, autrefois organisés par le CSSA, a été confiée à l'ACNOA et à l'UCSA (Union des Confédérations Sportives d'Afrique). Et selon la déclaration de Brazzaville, en marge des 12ès JA en 2015, les membres du bureau du comité technique spécialisé de la jeunesse, la culture et les sports, des pays membres de l'Union africaine (UA), avaient appelé à des « consultations entre l'UA, l'ACNOA et l'UCSA pour définir la gestion des JA et leurs impacts», tout en insistant que le processus de mise en œuvre des ces joutes africaines doit être dirigé par le commissaire des jeux qui est l'Union africaine. Les participants avaient attesté à Brazzaville, que «les JA appartiennent aux Etats membres de l'Union africaine. C'est la position de l'Afrique qui n'est pas négociable. Ces jeux seront cependant organisés sous l'égide de l'ACNOA et l'Union des Confédérations sportives africaines (UCSA)». Les prochains JA prévus en 2019 n'ont pas encore trouvé de preneur, après le désistement de la Guinée Equatoriale qui avait renoncé à l'organisation faute d'avoir la garantie qu'ils soient qualificatifs pour les Jeux de Tokyo-2020. Lancés en 1965, les Jeux africains sont une compétition multisports regroupant tous les quatre ans des milliers d'athlètes d'une cinquantaine de pays du continent.