Dans le cadre de la lutte antiterroriste, la sécurité a été renforcée ces dernières années dans l'ensemble des moyens de transport du monde. La mission est très délicate pour les services de sécurité, confrontés à plusieurs obstacles surtout des bagages abandonnés. Nous n'apprenons rien à personne et en particulier aux spécialistes de la sécurité lorsque nous disons qu'après les institutions de l'Etat et les représentations diplomatiques, les moyens des transports demeurent la première cible des terroristes et des forces du mal. Les criminels choisissent ces lieux pour plusieurs objectifs à savoir : «Semer la peur et la terreur, faire plus de victimes et surtout pour la propagande terroriste». Ce sont ces raisons qui ont poussé les gouvernements des pays du monde à renforcer la sécurité dans les moyens de transport et plus particulièrement, les gares ferroviaires et aéroportuaires. Dans certains aéroport, des militaires sont appelés à la rescousse pour apporter «Main forte» aux policiers, gendarmes et aux autres corps de sécurité dont la présence dans les gares et aéroports est obligatoire. Néanmoins, malgré les efforts déployés des services chargés de la sécurité au niveau des aires de transport, il reste beaucoup à faire pour atteindre, non pas le «Risque Zéro» mais au moins pour pouvoir mettre la situation sous contrôle. La menace peut venir directement de l'être humain mais également par le biais des bagages. A la moindre erreur ou négligence, une valise, un sac à dos ou un cabas pourraient faire plusieurs victimes et des dégâts considérables. Pour parer à toute éventualité, les gestionnaires des différents moyens de transport multiplient les consignes envers les passagers, les appelants à plus de vigilance. Malheureusement, ces directives ne sont pas prises en considération, notamment l'abandon des bagages et ce malgré les annoncent sonores répétitives. L'abandon des bagages est un véritable «Casse-tête» pour les services chargés de la sécurité qui sont contraint d'intervenir en utilisant des grands moyens et parfois pour des choses très banales. Au cours de cette semaine, une valise abandonnée devant l'entrée du terminal 2 de l'aéroport de Saint-Exupéry a semé la peur et le désarroi des passagers présents sur les lieux. La prise en charge de cet événement était lente et peu efficace, notamment la mise en place d'un périmètre de sécurité. Cet état de fait devrait être revu pour ne pas mettre les agents de l'aéroport, les passagers et les éléments des services de sécurité en danger. Finalement, la valise était un «bagage abandonné, qui ne contenait aucun objet suspect selon Mme Isabelle Rousset, responsable de la communication au niveau de l'aéroport Saint-Exupéry de Lyon. Ce cas n'est pas le premier du genre, ne sera pas le dernier et ne concerne pas uniquement les services chargés de la sécurité de l'aéroport de Saint-Exupéry de Lyon. L'ensemble des services de sécurité des aéroports et des autres aires de transport sont concernés par le problème des bagages abandonnés. Il est vrai que dans la quasi-totalité des cas, les interventions des services de sécurité relatives aux bagages suspects se terminent avec plus de peur que de mal. Néanmoins, il faudrait compter que l'intervention des forces de sécurité et parfois les artificiers n'est pas totalement gratuit. Il faudrait compter le nombre des agents réquisitionnés, le nombre des forces de sécurité et des moyens utilisés au quotidien et à chaque alerte, sans le temps perdu inutilement. Il faudrait donc continuer à sensibiliser davantage les citoyens sur le risque d'abandonner un bagage et ce même pour quelques minutes. Du côté des services chargés de la sécurité, il est impératif de prévoir une intervention efficace dès le début de l'opération pour plusieurs raisons à savoir : faciliter le travail des forces de police, gendarmerie, militaire et artificiers et en second lieu pour éviter au maximum de victime en cas d'explosion du bagage suspect.