L'Algérie a réitéré lors de la 61e session de la commission des stupéfiants des Nations unies, tenue à Vienne, sa détermination à lutter contre le trafic de drogues et leur prolifération et plaidé pour une approche «intégrée et équilibrée» en la matière. La Commission des stupéfiants, qui s'est réunie dans la capitale autrichienne du 12 au 16 mars, a pour mandat de définir les politiques et stratégies mondiales de lutte contre la drogue et le crime. L'Algérie a réaffirmé, par la voix de son ambassadeur à Vienne, son engagement de poursuivre la réduction de l'offre de drogues à travers en particulier le renforcement du dispositif sécuritaire, notamment à sa frontière Ouest. Une importante mobilisation de toutes les forces de lutte et de contrôle (Armée nationale populaire, Gendarmerie nationale, police et douanes) a permis de «réduire le trafic de résine de cannabis en ramenant les prises de 109 tonnes en 2016 à 52 tonnes en 2017», a souligné l'ambassadeur algérien.