La modernisation des différents corps de sécurité en outils d'investigation, et l'actualisation grâce aux formations des magistrats traitant des dossiers parfois complexes, dont ils sont saisis dans le cadre des affaires de crimes économiques, de corruption, de blanchiment d'argent mal acquis, de terrorisme, de trafics d'armes, de traite humaine, ou de drogues avaient été juridiquement encadrés depuis plusieurs années pour débarrasser l'Algérie de fléaux tirant sans discontinuer le développement de l'Algérie vers le bas. Le ministre de la Justice, garde des sceaux Tayeb Belaiz durant le mois de décembre 2014 avait affirmé publiquement que le souci de l'Etat n'était autre que celui de combattre, sans répit, le crime organisé sous toutes ses manifestations. Requérant pour plus d'efficacité face aux organisations criminelles qui développent des moyens toujours mieux perfectionnés, pour déjouer les souricières, et les enquêtes, le ministre avait sollicité ‘'l'importance d'une coopération internationale'' pour relever les provocations du banditisme transnational toujours en col blanc. A ce sujet, il dira ‘'qu'il ne faut jamais minimiser la lutte contre toutes les formes de crime dont le blanchiment d'argent, la corruption, la cybercriminalité, le trafic de stupéfiants'' estimant que les intéressés composant son auditoire agiront avec abnégation et professionnalisme. Louh, l'actuel ministre de la Justice, en novembre 2017 a plaidé à Vienne ‘'pour une réforme du système financier, et bancaire mondial afin de mieux lutter contre le blanchiment d'argent, et la corruption» en participant à la 7ème session de la conférence des Etats Parties à la convention des Nations Unies contre la corruption. M. Louh a sollicité cette réforme en ciblant les trafics qui se passent au niveau du commerce international, et les possibilités offertes aux négociants de leurrer les contrôles douaniers, et le système bancaire aux fins de blanchiment d'argent, par des placements anonymes déposés généralement dans plusieurs paradis fiscaux. En cette occasion Louh avait appuyé sur ‘'l'engagement de l'Algérie'' s'exprimant ‘'à travers la forte volonté politique découlant du programme du président de la République, Abdelaziz Bouteflika'', qui a mis en œuvre les réformes profondes de la Justice, par le renforcement de son indépendance, de sa modernisation et par la formation des magistrats qui auront à juger les nouvelles formes de criminalité transnationales, grâce à des pôles pénaux spécialisés dotés d'outils contemporains, qu'appuient un arsenal juridique, en conformité avec les objectifs recherchés pour assurer l'efficience de la lutte, et ce dans un cadre d'instruction des dossiers dans la transparence. Si la lutte contre le phénomène de la corruption, et contre le blanchiment d'argent est ordinairement, selon nos arsenaux juridiques indubitables, il convient de noter que bien des affaires trainent en longueur, et ne connaissent leur dénouement qu'après des années de procédures, à tel point que les profanes finissent par se demander s'il n' y a pas eu de prescription des dites affaires.