Les opérateurs-utilisateurs d'arômes se sont engagés pour intégrer, graduellement, les intrants de la filière «arômes», fabriqués localement, dans la production des boissons, jus, produits laitiers et biscuits, a annoncé, hier, le ministère du Commerce dans un communiqué. «Les opérateurs de la filière alimentaire ont proposé un délai, renouvelable, de six (06) mois pour permettre aux fabricants d'arômes de répondre aux besoins suite à la levée de la suspension à l'importation de ces intrants alimentaires» indique le département de Said Djellab faisant cas de réunions d'avancement mensuelles des opérateurs concernés, durant cette période qui constitue une étape de développement. Ces intrants communément désignés sous le thème «Arômes» sont désormais libres à l'importation, depuis avant-hier, à la condition d'accomplissement, par les opérateurs intéressés et chacun en ce qui le concerne, des procédures de domiciliation bancaire exigibles en la matière, précise le ministère du Commerce. «Cette action s'inscrit dans le cadre des travaux de révision et de mise à jour de la liste des produits suspendus provisoirement à l'importation dont les résultats seront communiqués incessamment», poursuit le communiqué. La levée de la suspension à l'importation des arômes s'inscrit, également, selon la même source, dans le cadre des travaux de révision et de mise à jour de la liste des produits suspendus provisoirement à l'importation, et de la démarche de concertation par filière prônée par le ministère du Commerce, et des conclusions des réunions successives regroupant le consortium des producteurs d'arômes, l'Association des Producteurs Algériens. «Les opérateurs-utilisateurs adhèrent aux mesures de sauvegarde de l'économie nationale», assure le département de Said Djellab. Avant-hier, le ministère du Commerce a procédé à la levée de la suspension provisoire à l'importation de certains intrants nécessaires à la production de plusieurs produits alimentaires à l'instar des jus et boissons, yaourts, biscuits, confiseries, chocolats ...etc. Sur, rappelle-t-on, 851 produits (notamment alimentaires) relevant de 45 catégories de marchandises soumis au régime des restrictions à l'importation depuis janvier 2018. Outre la suspension d'importation de ces 851 produits, le département de Said Djellab avait également instauré des mesures à caractère tarifaire dans le cadre de l'encadrement des importations. «Depuis l'entrée en vigueur de ces mesures, la Commission de sauvegarde de la production nationale a tenue quatre réunions avec des filières industrielles, sur la base des requêtes d'entreprises industrielles plaidant pour la levée ou la suspension de l'importation de certains produits et matières premières», a-t-on observé de même source. Cette commission, rappelle-t-on encore, reçoit des requêtes soit pour élargir la liste des produits aux mesures de sauvegarde (suspension ou relèvement des droits de douanes ou soumission à la Taxe intérieure de consommation), soit pour la levée de l'interdiction à l'importation de certaines marchandises ou matières premières non produites localement ou insuffisamment produites en quantité ou fabriquées avec une qualité qui ne répond pas aux besoins des industriels.