Honte à vous messieurs les responsables. Le peuple algérien a droit à plus de dignité, de respect et dire que chaque année l'opération couffin du Ramadhan engendre au mieux une mauvaise distribution de cette aide au pire des malversations. La pauvreté est une réalité en Algérie, une bonne partie de la population vivote et n'arrive pas à joindre les deux bouts. Contrairement aux assurances distillées par les autorités, il y a des milliers de familles qui vivent d'inqualifiables conditions. Chaque année, on efface tout et on recommence avec le même système de la remise des couffins du Ramadhan, des couffins qui alimentent la polémique et ne semble pas être maîtrisée du tout à cause de la mauvaise gestion de ce dossier par le pouvoir publique. Il a fallu l'arrivée du Ramadhan pour se rendre compte que le ministère de la Solidarité nationale reconnaisse l'existence de 1,6 million de familles si ce n'est plus dans le besoin selon le sondage de 2014. Durant la même année, la LADHH était persuadée que l'Etat a le devoir d'assister les personnes dans le besoin tout au long de l'année, car s'il ne le fait pas, il se rendra coupable de non-assistance à personne en danger. Lorsqu'on est pauvre, on l'est durant toute l'année et pas seulement pendant le mois de Ramadhan, des personnes qui toute l'année doivent se démener pour nourrir, scolariser et soigner leurs enfants. Le gouvernement doit mettre en place un vrai système, une vraie politique par la remise d'un chèque aux nécessiteux et d'éliminer cette mascarade du couffin du Ramadhan. Le couffin est une atteinte à la dignité humaine qui est bafouée. Il faut le dire, la dignité des nécessiteux est vraiment reléguée au dernier rang : les citoyens s'interrogent : où va réellement le couffin du ramadhan. En effet, certaines profitent de la misère des gens pour accaparer le couffin du pauvre sans aucun scrupule, et ce, même scénario revient chaque année. A Bordj-Ménaiel, les antennes administratives ne délivrent plus comme auparavant les pièces administratives telles que les extraits de naissance, les actes de mariage et autres et cela par les directives de la collectivité locale qui a instruit les agents d'administrations de s'occuper du problème de remise du couffin de ramadhan, inexplicable cette façon de faire de la part des autorités locales. De quel droit ferme-t-on une antenne administrative, institution de la collectivité locale pour se reconvertir en une agence de solidarité. Cessez de vous moquer du peuple avec cette histoire de couffins alimentaires. Une enveloppe de 13,6 milliards de centimes a été mobilisée par les autorités afin de venir en aide aux familles nécessiteuses durant le mois sacré de Ramadhan par la remise d'un couffin d'une contenance de qualité, composé d'environ dix articles, essentiellement des produits de base tels que l'huile, les pâtes, de la tomate en conserve, de la semoule, du café, du sucre et autres produits. Chaque couffin est estimé à environ 5000 DA. Ce couffin sera distribué avant le début du mois sacré. Cette somme est un montage entre les APC et les institutions publiques, notamment la DAS et la DA. Les communes ont versé près de 99 millions de DA, la DAS 17 millions alors que la DAL s'est associée à l'opération de solidarité avec 20 millions de DA. Le wali de Boumerdès, en l'occurrence Madani Fouatih Abderahmane, veille en personne à cette opération de solidarité au profit des familles nécessiteuses et des personnes en difficulté qu'il tient personnellement à remercier tous ceux qui contribuent à la réussite de cette action citoyenne qui permettra de redonner le sourire aux familles qui sont dans le besoin surtout à l'approche du mois sacré qui est connu par la grande inflation des prix de produits de consommations utiles. Le wali se fait comme objectif de ne pas tolérer les malversations, de ne pas tolérer les escroqueries enregistrées durant les précédentes opérations de solidarité . l' Etat ou plutôt le gouvernement algérien doit revoir sa copie et trouver la bonne formule en ciblant les vrais nécessiteux en éliminant cette histoire de couffin par la remise d'un chèque aux familles nécessiteuses. En temps normal, une famille moyenne composée de cinq personnes dépense de 25 000 à 30 000 DA pour les les produits alimentaires. Durant le mois de ramadhan, ce montant augmente sensiblement à la fois en raison des menus plus copieux et plus riches et à cause de la flambée des prix : quel budget faut-il consacrer au mois de ramadhan ? Le wali de Boumerdès accorde une grande importance à l'assainissement des listes des bénéficiaires avec pour consigne de mettre un terme aux escroquerie. Depuis sa prise de responsabilité l'année dernière, il a été recensé près de 12 000 familles nécessiteuses, alors qu'auparavant, leur nombre frôlait les 21 000. Pour le directeur de la DAS, le nombre de couffins avoisine les 21 000 et la différence sera répartie entre d'autres catégories sociales, en concertation avec les APC. Ces dernières vont, selon le responsable, établir des listes additives prenant en charge les couches défavorisées employées dans le cadre du filet social, pères de famille handicapés à 100% ainsi que les non-assurés sociaux. Le wali de Boumerdès est un homme pieux, un enfant du peuple, qui connaît parfaitement ce qu'endure la population, un personnage qui a toujours été à l'écoute des citoyens, un homme qui a toujours combattu l'injustice : il demande aux bienfaiteurs : voilà l'occasion de vous rapprocher de Dieu : donnez, Dieu vous le rendra ! C'est l'heure de vous mettre à la solidarité.