La spécialité médicale de pédiatrie dans son ensemble fait actuellement l'objet d'une attention soutenue des autorités nationales, régionales et locales. A Annaba, notamment où les différentes infrastructures hospitalières et spécialisées en charge du Centre- Hospitalier- Universitaires rayonnent sur un bassin sanitaire assez important. Destiné à la prise en charge de quatre millions d'habitants, il est composé des wilayas de Tarf, Guelma, Souk-Ahras, Tébessa, Skikda. Exceptionnellement, quand il s'agit de certaines pathologies spécifiques, il est sollicité par d'autres régions, comme Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela, Mila, El-Oued et Biskra. Ce qui impose une gestion rigoureuse des moyens humains et matériels dont des équipements médicaux sophistiqués. Tel était l'objet de la réunion qui a regroupé durant deux jours, avant-hier, hier, les différents responsables représentatifs du gouvernement et des cadres gestionnaires. Il s'agissait d'étudier la situation des différentes pédiatries en activité dans la wilaya. La «clinique St-Thérèse» implantée à Annaba est certainement la plus importante. Ont été débattus les problèmes liés à la rupture des stocks récurrente des médicaments et des équipements destinés aux malades en bas âge. Cette réunion a été provoquée par la situation atteinte par cet établissement pédiatrique. Elle est le fait, du Dr Abdallah Nabil Bensaïd qui avait réussi à donner des couleurs aux différentes structures hospitalières placées sous son autorité. Dans le lot, il y a la clinique pédiatrique St- Thérèse. L'importance de la mission de celle-ci, dans la prise en charge médicale des enfants du CHU est reflétée par l'initiative prise de son vivant par la défunte Mme Hanoune. Elle était connue de son vivant pour avoir été de tous les combats en faveur des meilleurs soins à accorder aux enfants malades. C'était-elle qui a été derrière la conception, le financement et le lancement des travaux de réalisation d'un centre de séjour (hôtel) pour parents d'enfants malades ouvert H/24. Il a fallu attendre l'arrivée du docteur Abdallah Nabil Bensaïd à la tête de la direction générale du CHU Annaba pour voir des améliorations dans la gestion des six structures hospitalières et cliniques sous sa tutelle. Il faut dire que sous l'impulsion du Dr Abdallah Nabil Bensaïd, le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Annaba a consolidé sa position de premier acteur médical dans les régions de l'extrême Est du pays. Notamment, dans le domaine de la prise en charge des malades atteints de différentes pathologies dont l'oncologie, l'ophtalmologie, Grands brûlés, chirurgie plastique et générale, pathologie, réanimation, urologie, maladie Infectieuse, toxicologie et oto-Rhino-Laryngologie (ORL). Il a consolidé mais aussi renforcé les équipes d'interventions médicales. La présence au côté du DG du CHU-Annaba d'un grand nombre de praticiens entre professeurs et maîtres-assistants a consolidé la tendance à l'amélioration des services. Hier, devait se poursuivre les débats sur la recherche des meilleurs moyens à mettre en œuvre pour améliorer l'accueil et les prestations de service des enfants dans les cliniques et principalement Ste- Thérèse. Il est attendu du wali de Annaba, Mohamed Salamani, la prise de décisions allant dans le sens du renforcement des moyens humains et matériels des unités spécialisées de santé. C'est aussi, une opportunité permettant à la direction générale du CHU Annaba de réorganiser ses structures et ses activités hospitalières. C'est ce qu'a déjà réalisé le Dr Bensaïd en procédant à la mise à l'écart de certains énergumènes et de préparer celle de plusieurs autres qui mêlent torchons et serviettes dans un CHU où la DG est le seul patron. C'est que le Dr Bensaïd connait parfaitement son sujet. D'autant, qu'il est très attendu pour faire bouger la grande maison hospitalière universitaire, combien difficile à maîtriser. Aux dires de nombreux praticiens, ce gestionnaire envisage de mettre chaque chef de service, (ancien et nouveau) dans des conditions optimales de travail. Son objectif est aussi de créer un environnement à même de favoriser l'épanouissement des praticiens synonyme de plus grande efficacité organisationnelle et médicale dans la prise en charge des malades. Ce qui lui aurait valu l'adhésion des membres de la toute puissante confrérie des blouses blanches, spécialistes médicaux, si difficiles à contredire. Une opportunité, également, qui permettra aux responsables locaux de prendre à bras le corps, cet aspect décentralisé de la gestion des hôpitaux sous tutelle du CHU. Cela a abouti à des contacts de concertations destinés à mieux cerner les problèmes dans l'intérêt des malades et favoriser l'émergence de nouvelles compétences.