Plus de 74 000 prétendants de niveau universitaires passeront, aujourd'hui un concours destinés à pourvoir 8 586 postes pédagogiques et administratifs, a annoncé, hier, Kamel Hamadou, directeur central de la formation au ministère de l'Education national, précisant ainsi que 80 % de ces nouvelles recrues suivront des formations pédagogiques préparatoires. A cette occasion, M. Hamadou a fait savoir que ce concours a été organisé en fonction des besoins du secteur, précisant, qu'il reste, d'autre part, à combler 49 000 postes d'enseignants du primaire et 7.000 autres spécialités dans différents domaines répartis sur les conseils d'orientations, intendants, superviseurs, attachés principaux de laboratoires. S'exprimant, hier à l'émission, «l'Invité de la rédaction» de la Chaîne 3 de la Radio nationale, le même responsable a tenu à affirmer, également que 80% de ces nouvelles recrues, compte tenu des profils pour lesquels ils auront été retenus, bénéficieront de sessions de formation et que ceux retenus pour occuper un poste d'enseignant d'arabe, de tamazight ou de français, suivront une année de formation pédagogique préparatoire. Il a indiqué, que ces derniers suivront des cours dispensés au sein des instituts de technologie de l'éducation dont il signale au passage que le ministère n'a jusqu'à présent pu «récupérer» que 28 sur les 60 existant à l'origine, soutenant, en outre que : «Notre objectif dans tout cela est d'avoir au moins un institut dans chaque wilaya». Dans ce sillage, l'orateur a souligné l'importance de la formation qui constitue une base solide pour ces nouveaux recrues, «Il est important que ces jeunes se forment tout au long de leurs carrières professionnelles», dira-t-il à ce propos. M. Hamadou avait affirmé également, que le ministère de l'Education accorde une grande importance à ces concours de recrutement et l'engouement de l'ensemble des demandeurs d'emploi vers le secteur de l'éducation : « Je tiens à rappeler, à ce propos que le secteur de l'enseignement, reste l'un des secteur le plus demandé dans notre société», fera-t-il encore remarquer, expliquant, d'autre part que ce genre de concours garantira à ces diplômés une vie professionnelle plus efficace. Evoquant la formation du personnels du l'éducation, l'interlocuteur a affirmé que le ministère de l'Education assure à ses employers des formations tout au long de l'année, rappelant ainsi que depuis 2014, et d'après la loi d'orientation, tout le personnel quel que soit son niveau d'intervention doit être formé. Révélant par la même occasion, qu'un nouveau plan de formation destiné aux chefs d'établissements scolaires, enseignants et inspecteurs a été établi au niveau de différentes institutions qui portera sur l'enseignement du Management, l'environnement, l'éthique, la didactique, l'enseignement des mathématiques et l'anti-corruption : «Ce plan de formation concernera, en effet les 700 000 fonctionnaires de l'éducation», a-t-il ajouté. Par ailleurs, M. Hamadou a fait savoir, en outre, qu'une autre formation a été initiée, dernièrement pour les ouvriers professionnels intervenant dans les établissements scolaires : «Comme nous avons pensé, aussi à la formation des agents d'accueil, des ceux chargés de la propreté et de l'hygiène, des restaurateurs», a-t-il souligné dans ce sens. Dans un autre registre, le directeur central de la formation au ministère de l'Education national, Kamel Hamadou a ajouté que l'objectif principal dont nous œuvrons, actuellement est la concrétisation d'une formation et une école de qualité basée sur la refonte pédagogique pour les enseignants et la gouvernance pour les administrateurs. Insistant sur le rôle des acteurs du secteur de l'éducation à réaliser une école de qualité. Sur ce point, il a mis l'accent, toutefois, sur la nécessité de la formation des formateurs dans le secteur de l'éducation. Abordant la question du rôle de l'enseignement primaire, M. Hamadou a mis en relief l'importance de la formation continue des enseignants pour assurer un enseignement de qualité aux élèves, notamment ceux du primaire.