La Coupe du monde 2018, c'est aussi le bruit des couloirs ou des vestiaires. Cela dépend. Mais les présidents des fédérations engagées dans ce cycle du Mondial se sont livrés à des déclarations qui sont toujours dans le vrai. Et les médias, très à l'écoute de ce qui se passe dans les différents espaces de ce Mondial, que ce soit lors des entraînements, dans les vestiaires, dans les hôtels, dans les parkings, tout est bon pour récolter une information qui blesse. 1.- A propos de Neymar Juan Carlos Osorio, dira : «L'arbitrage a favorisé le Brésil. Perdre autant de temps sur le terrain à cause d'un joueur est une honte pour le football. L'arbitre n'a jamais rien dit et mes joueurs se sont énervés. Le foot, c'est un jeu d'hommes et pas de clowns.» (Conférence de presse, le 2.7.2018). Le sélectionneur du Mexique a sorti la sulfateuse pour critiquer le Parisien après le 8e de finale perdu face au Brésil (0-2). En cause, la propension de l'Auriverde à en rajouter sur tous les contacts, notamment sur la semelle de Miguel Layun à la 72e minute. 2.- Luis Suarez : «Peu importe le nombre de fois où il affirme qu'il est à moitié Uruguayen, Antoine Griezmann est Français. Il ne sait pas ce que cela fait d'être Uruguayen. Il ignore totalement les efforts et les sacrifices que font les enfants d'Uruguay pour réussir dans le football avec une population aussi peu nombreuse.» (Conférence de presse, le 3.7.2018). Une remise en place très sèche du Pistolero… 3.- Peter Schmeichel, à propos de Neymar : «Il attire tellement l'attention, tous les enfants vont voir ça. (…) On aurait dit qu'il était en train de mourir. J'ai cru qu'ils allaient le mettre sur une civière et le transporter dans une ambulance, qu'on ne le reverrait plus du tournoi. C'est ennuyant à regarder. Il essaie de faire en sorte que les joueurs soient avertis.» (Russia Today, le 3.7.2018). L'ancien gardien danois n'en peut visiblement plus des pirouettes de Neymar… 4.- Eric Cantona : «Je l'appelle Neymar. A cause de la couleur mais surtout pour ça : on la touche à peine et elle peut tourner pendant des heures. Au passage, Neymar, tu es un grand joueur... et un grand acteur. Mais attention aux erreurs de logique. Si on te touche à l'épaule droite, tu ne peux pas hurler de douleur en te tenant la joue gauche !» (Eurosport, le 1.7.2018). L'ancien Red Devil apprécie peu la propension du Brésilien à se jeter sur chaque contact. Et a décidé d'appeler sa valise en hommage au Parisien. Original. 5-. Sandro Rossell, à propos d'Eric Abidal : «Il va contre nous. A ce mec on lui a acheté un foie illégalement. (…) Et on a dit que cela venait de son cousin. On lui a payé les deux années de contrat qu'il avait encore…» (El Confidencial, le 4.7.2018). Les écoutes téléphoniques illégales de l'ancien président du FC Barcelone, actuellement en prison, ont révélé une histoire assez sombre entourant la greffe de foie du Français. Ce dernier est d'ailleurs sorti du silence pour réfuter ces propos. 6.- John Stones : «Je pense qu'il aurait pu y avoir plusieurs cartons rouges pour ce qui s'est passé. La Colombie est probablement l'équipe la plus sale que j'aie jamais rencontrée. Lorsque nous avons obtenu le penalty, ils ont encerclé l'arbitre, poussé l'arbitre, vous avez tous vu le coup de tête (de Barrios sur Henderson, ndlr). Abimer le point de penalty. Beaucoup de choses qui n'ont rien à voir avec le foot et dont vous n'avez probablement pas entendu parler.» (Conférence de presse, le 5.7.2018). Le dernier 8e de finale de la Coupe a été effectivement très disputé, parfois un peu trop… 7-. Pierre Ménès, à propos d'Eric Cantona et Diego Maradona : «Deux exemples de fair-play et de vie saine. Entre celui qui attaque un supporter à coups de pompe et traite son sélectionneur de sac de merde et un qui marque de la main et plonge le nez dans la farine, mon cœur balance.» (Twitter, le 3.7.2018). Apparemment, le journaliste n'aime pas qu'on critique Neymar ! 8-. Omar Da Fonseca, à propos de Lionel Messi : «Lorsqu'il met le maillot de l'Argentine, on le met dans une position d'attaquant neuf, isolé et solitaire et on met les dix autres joueurs attachés au poteau de corner. C'est un manque d'ambition, d'âme, ça ne nous fait pas du bien, ça ne fait pas de bien au football, c'est une insulte. Dans cette composition, les Argentins se sont mis dans une condition d'infériorité. Elle s'est vérifiée.» (Le Télégramme, le 1.7.2018). Le consultant franco-argentin n'a pas du tout apprécié de voir Jorge Sampaoli utiliser La Pulga dans un rôle de numéro 9 contre la France. 9-. John Obi Mikel, à propos de l'enlèvement de son père: «J'étais confus, je ne savais pas quoi faire, mais à la fin je savais que je ne pouvais pas laisser tomber 180 millions de Nigérians. Je devais me taire et aller représenter mon pays d'abord. Ils m'ont dit qu'ils allaient immédiatement tirer sur mon père si je rendais compte aux autorités ou si j'en parlais à quelqu'un. Et je ne voulais pas en discuter avec l'entraîneur parce que je ne voulais pas que mon problème soit une distraction pour lui ou le reste de l'équipe, le jour d'un match aussi important.» (ESPN, le 5.7.2018). Terribles révélations du milieu de terrain nigérian, qui avait déjà vécu pareille mésaventure quelques années auparavant. Tels sont les infos récoltés ça et à par nos confrères des médias internationaux.