Dans le cadre de sa participation à la Conférence ministérielle sur les libertés religieuses, sur invitation du Secrétaire d'Etat américain Mike Pompeo, à Washington, le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel a mis en exergue, jeudi à Washington, les garanties constitutionnelles des libertés de conscience, d'opinion et d'exercice du culte en Algérie. Dans ce contexte, Messahel a notamment rappelé les dispositions de l'article 42 de la Constitution algérienne qui stipule que «La liberté de conscience et la liberté d'opinion sont inviolables. La liberté d'exercice du culte est garantie dans le respect de la loi». Aussi, a souligné le ministre «l'attachement du législateur comme des institutions algériennes chargées de l'application de la loi à veiller à la réunion de toutes les conditions requises pour favoriser les libertés consacrées par la Constitution et les lois de la République». A l'occasion de cette réunion de Washington qui intervient, selon Messahel, dans un contexte international marqué par la montée des intolérances de toutes natures, par la xénophobie, l'islamophobie et un amalgame dévastateur entre la religion musulmane et le fléau du terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne a également indiqué «qu'en Algérie, l'exercice du culte, musulman ou autre, se fait dans le cadre de la loi qui est opposable à l'ensemble des citoyens et concerne l'ensemble des religions». Dans ce sens, il a mis en avant les lois algériennes qui sont «conformes dans leur énoncé aux engagements internationaux pris par l'Algérie et à leurs dispositions relatives à l'exercice de la liberté de religion, en accordant un traitement légal à la religion musulmane et aux autres religions». Et «c'est dans cette logique et à cette fin que s'inscrivent les politiques, stratégies, programmes d'action et initiatives mis en œuvre par l'Etat algérien. La tolérance, la modération, le dialogue, la négociation, l'inclusion, l'égalité des chances et des opportunités, la justice sociale, la concorde civile, la réconciliation nationale et le vivre ensemble en paix sont, à cet égard, les vecteurs porteurs de cette démarche que l'Algérie s'est choisi pour asseoir durablement la paix, la sécurité, la fraternité et l'égalité entre tous ses citoyens», a conclu le ministre.