La direction de l'USM Bel-Abbès, pensionnaire de la Ligue 1 de football Mobilis, espère bénéficier d'un nouveau délai pour apurer ses dettes envers d'anciens joueurs et pouvoir, par là même, qualifier ses nouvelles recrues. En effet, des difficultés financières empêchent le club-phare de la Mekerra de se soumettre aux décisions de la Chambre de Résolution des Litiges selon les délais fixés par la Fédération algérienne de football qui expirent mardi, a-t-on appris dimanche de la direction des Vert et Rouge. Selon la même source, les dettes dépassant les 40 millions de dinars, une somme difficile à honorer en si peu de temps, surtout en cette période d'intersaison marquée par de grosses dépenses pour recruter de nouveaux joueurs et effectuer les stages de préparation précédant l'entame du nouvel exercice, a expliqué la même source. Les espoirs des dirigeants de l'USMBA sont désormais placés sur la réunion du Bureau fédéral, programmée pour lundi, et au cours de laquelle le nouveau président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, compte proposer une nouvelle prolongation au profit des clubs endettés pour honorer leurs dettes. Le patron de la LFP a révélé récemment qu'elles étaient encore 15 formations des deux premiers paliers à risquer tout simplement l'interdiction de recrutement au cours de l'actuel mercato estival en raison de leurs dettes envers d'anciens joueurs et (ou) entraîneurs qui ont recouru à la CRL pour qu'ils soient rétablis dans leurs droits. Pour le cas de l'USMBA, vainqueur de la précédente édition de la Coupe d'Algérie, et outre certains joueurs qui ont saisi la CRL, le désormais ex-entraîneur de l'équipe, Si Tahar Chérif El-Ouazzani, a lui aussi emprunté la même voie pour réclamer les arriérés de plusieurs salaires, indique-t-on. Le club avait fait l'objet, la saison passée, d'une ponction de six points sur ordre de la Fédération internationale de football pour n'avoir pas honoré ses engagements financiers envers un ancien joueur étranger. Cette sanction a failli jouer un mauvais tour aux coéquipiers de Larbi Tabti qui ont dû patienter jusqu'aux dernières journées de la compétition pour assurer leur maintien parmi l'élite, rappelle-t-on.