L'écriture est quelque chose de magique par son pouvoir d'immortaliser tout ce qui est dit par les hommes et les femmes, de beau, de noble, de plus mauvais ou de réjouissant et ce, depuis les origines. Savoir écrire, c'est avoir la magie du verbe. Ceux qui ont cette compétence jouent avec les mots et leur font dire tout ce qu'ils désirent compte tenu de la polysémie de chaque nom, verbe et qualifiant. Ceux qui ont la maîtrise de la langue savent faire toutes sortes de combinaisons de mots pour exprimer des successions d'idées qui peuvent constituer des textes. Mais l'originalité est une des qualités majeures de celui qui donnent naissance à un écrit dans la mesure où chaque écrivain laisse sur sa production des marques personnalisées, c'est ce qu'on appelle le style avec ses particularités. Mais les lecteurs sont les juges infaillibles des écrivains, concernant les romanciers ou les poètes, ils les classent en catégories de merveilleux, bons, moyens, mauvais. La singularité, critère déterminant en écriture Lorsqu'on réussit à écrire différemment par rapport à tous les hommes et femmes de plume, on peut se considérer comme talentueux à tous égards. Ceux qui ont eu du succès dans la dramaturgie, le roman, la nouvelle, divers genres narratifs historiques ou fictifs, ont su insuffler un souffle nouveau à la littérature en diversifiant les thèmes, en présentant de manière vivante les personnages. On découvre cette technique chez Emile Zola dont la production romanesque s'inscrit dans le mouvement scientifique dit «naturaliste». La lecture des romans de Zola procure beaucoup de plaisir si bien qu'on reste suspendu au sort de chaque acteur et on a pour chaque œuvre envie de connaitre le dénouement tant c'est intéressant à chaque moment. «Au bonheur des dames» comme «L'Assommoir» et «Germinal» donnent tous les détails possibles créant des nuances dans les décors pour les adapter aux états d'âme des personnages. Et l'une des qualités majeure de Zola et qui fait partie des singularités des écrivains, c'est la précision dans tout ce qu'il décrit. Dans le premier roman ci-dessus, il a décrit une scène de vente dans une grande surface en empruntant le vocabulaire à divers domaines, celui des éléments naturels en parlant même des flocons de neige pour signifier l'abondance des articles vendus, celui de la guerre économique entre les grandes surfaces nouvellement crées et les petits commerce qui ferment leurs boutiques.. Le pouvoir de l'écrit est tel que celui qui en a la maîtrise produit tout ce qui répond à ses désirs comme textes plus ou moins longs et qui puissent plaire à tous les types de publics. On peut exceller dans différentes variétés de livres : scolaires, documentaires, bandes dessinées et des ouvrages dans tous les domaines d'apprentissage illustrés ou non. Il n'est donné à tout le monde de mettre en forme des livres scolaires correspondant à différents niveaux ; il faut être spécialiste de la matière et savoir la présenter aux élèves en leur donnant l'envie d'apprendre. Des écrits pour tous les domaines de la connaissance Quand on va à la bibliothèque ou à une librairie bien achalandée, on se rend compte de l'immense quantité de livres écrits depuis l'aube de l'humanité à l'adresse de ceux qui veulent bien lire. Depuis ce premier livre écrit et imprimé en Inde, rien n'a pu arrêter les hommes de plume dans la production d'ouvrages de tout genre et de toutes les disciplines. La vie humaine est faite de différence, et cette diversité s'est traduite par la diversité dans la poésie, le roman, le théâtre, la bande dessinée, le roman photo, les récits de toutes sortes, l'histoire, la géographie, les manuels scolaires, l'ensemble des domaines scientifiques. Depuis l'ère des livres écrits à la main, appelés manuscrits et les copistes chargés de faire des copies d'œuvres écrites à la main pour diverses raisons, que de chemin parcouru par le livre. Il y a eu d'abord l'invention de l'imprimerie qui a marqué un tournant dans la production, puis au fil des siècles on a assisté à un perfectionnement des machines imprimantes qui ont permis d'activer considérablement l'impression des nouveautés, et la production d'exemplaires de livres existants et c'est la prolifération des titres, particulièrement à l'heure actuelle où on peut trouver tout ce qui a été écrit par les hommes et les femmes de tous les temps. Depuis le penseur chinois, Confucius du 5ème siècle avant l'ère chrétienne dont la production philosophique allait être déterminante pour la Chine et le monde entier et le théâtre de l'antiquité grecque qui était orale au début, l'ensemble des auteurs de l'oralité que nous ne connaissons pas faute d'écrit, les imprimeurs et les écrivains attachés au travail de récupération du patrimoine mondial ont fait un travail admirable sans lequel beaucoup d'écrits précieux mais d'origine orale, serait perdus à jamais. C'est ce qui nous serait arrivé si des écrivains de talent comme Mouloud Mammeri ne s'étaient pas mis à l'œuvre pour sauver de l'oubli bien des textes de valeur grâce au pouvoir de l'écrit. Les pièces de théâtre orales à l'origine en Grèce antique n'ont été sauvées que partiellement.