Selon un nouveau rapport de la FAO et du Centre d'activités régionales du Plan d'action pour la Méditerranée (Plan Bleu) «La situation des forêts en Méditerranée», entre 2010 et 2015, les zones forestières ont augmenté de deux pour cent dans la région Méditerranée, soit 1,8 million d'hectares supplémentaires, ce qui représente à peu près la superficie de la Slovénie. Selon le rapport, dans la région Méditerranée, les forêts ont connu une forte dégradation et sont de plus en plus menacées par le changement climatique, la croissance démographique, les feux de forêts et les pénuries d'eau. «Les forêts de la Méditerranée ont depuis longtemps appris à s'adapter aux pressions induites par le développement humain. Mais ces pressions n'ont jamais été aussi extrêmes que maintenant», a indiqué M. Hiroto Mitsugi, Sous-Directeur général de la FAO en charge du Département des forêts. Le changement climatique demeure l'une des menaces les plus importantes pour toutes les forêts de la Méditerranée. La hausse des températures, les pluies irrégulières et les périodes de sécheresse prolongée devraient avoir pour effet de fortement altérer le couvert et la répartition des forêts et des arbres pendant les années à venir. Par exemple, lorsque les arbres tentent de résister aux sécheresses, ils se vident de leur stock de carbone et produisent moins de glucides et de résines qui sont essentiels pour leur santé. Cette situation a eu pour effet de voir dépérir les chênes, pins, épicéas et hêtres en Espagne, en France, en Italie et en Grèce. En Algérie, les cèdres de l'Atlas connaissent également le même sort. Nouveaux OGM : à quel jeu joue la Commission européenne ? La Commission européenne, qui avait refusé par le passé que ses experts travaillent sur la détection et traçabilité des nouveaux OGM (organismes génétiquement modifiés), les presse à présent de rendre un rapport avant mars 2019. Un rapport dont les conclusions pourraient avoir déjà été écrites… par l'industrie des biotechnologies. En juillet 2018, la Cour de Justice de l'Union européenne concluait que les nouvelles techniques de mutagénèse donnent des OGM qui doivent être réglementés au sens de la directive 2001/18. C'est une décision historique lourde de conséquences : les entreprises qui souhaitent commercialiser ces nouveaux OGM doivent maintenant être capables de les étiqueter et devront fournir aux autorités des outils de contrôle et de traçabilité. Les instances nationales et européennes doivent également se réorganiser pour être en capacité de vérifier si les produits actuellement importés ou cultivés sont légaux et correctement étiquetés… Mais l'Europe se donnera-t-elle les moyens de respecter les conséquences de l'arrêt du 25 juillet 2018 ? Rien n'est moins sûr. Elle a beaucoup attendu avant de finalement saisir le réseau européen de laboratoires de contrôle des OGM (ENGL) sur les questions de la détectabilité et de la traçabilité des nouveaux OGM. Mais, en octobre, Inf'OGM a eu la surprise de tomber sur une note du site ResearchGate signée par la Commission européenne qui concluait à la non-traçabilité des nouveaux OGM, avant même que l'ENGL ne rende ses conclusions. «Cette note, co-signée par la Commission européenne et Dupont Pioneer, l'une des entreprises les plus importantes dans le domaine des biotechnologies, interpelle. La Commission aurait-t-elle déjà tiré ses conclusions, à savoir qu'il ne serait pas possible de tracer les nouveaux OGM ? Ce document embarrassant a depuis été retiré du site ResearchGate et reste introuvable sur le web, mais nous en avons conservé une copie» explique Eric Meunier, journaliste à Inf'OGM. Dans cette note, les auteurs admettent pourtant qu'il est possible de détecter et de tracer les nouveaux OGM mais il faut investir du temps et des ressources pour y parvenir. Inf'OGM. Challenge des journées de l'énergie propre à Tipasa Trois projets innovants dédiés respectivement à la "gestion des déchets à l'aide de systèmes informatiques", "les pompes propres et intelligentes" et les "fenêtres intelligentes" ont été primés, samedi à Tipasa, dans le cadre du Challenge des journées de l'énergie propre (DZ Clean Energy Challenge Days), lancé jeudi au siège de l'Unité de développement des équipements solaires (UDES) de Bou Ismail de Tipasa. La première place de ce Challenge est revenue au projet sur la "gestion des déchets à l'aide de systèmes informatiques" monté par le duo d'étudiants Idrich Khoudja Nabil de l'Institut national d'informatique et Bourekad Abdelkader de l'université de Saida. L'idée a été sélectionnée sur 17 projets ayant pris part aux finales de ce challenge sur un total de 67 projets participants. La 2eme place du podium est revenue au projet sur "les pompes propres et intelligentes" proposé par l'étudiant chercheur Sami Chekar de l'université de Constantine 2. L'étudiant Aliane Khaled de l'université de Tlemcen s'est adjugé la 3eme place grâce à son idée de "fenêtres intelligentes" équipées pour chauffer les maisons. "Tous les projets participants (67) sont dignes d'intérêt", a assuré, à l'occasion, le directeur du Centre de Développement des Energies Renouvelables (CDER), Noureddine Yassaà, estimant, qu'ils augurent de l'existence de grandes compétences requérant une quête, de notre part , pour leur émergence, à travers l'organisation de ce type de concours, considérés comme le "cadre idéal pour l'innovation", a- t-il dit. Les projets primés bénéficieront, a-t-il ajouté, d'un accompagnement et d'un financement, assurés par le CDER et l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement Technologique (ANVREDET), en tant que parties prenantes de ce Challenge, organisé sous la houlette de la Direction générale de la Recherche scientifique et du Développement technologique. A noter la participation de 67 jeunes porteurs de projets innovants en matière d'énergies renouvelables relatifs à des thématiques allant de l'énergie solaire aux solutions smart, de la protection de l'environnement à l'agriculteur , à ce Challenge de trois jours, ayant vu la sélection de 17 projets aux finales. Les porteurs de ces projets ont bénéficié d'un coaching, assuré par des experts dans divers domaines liés à la création d'entreprise (juridique, financier, protection par brevet d'invention, étude de marché, ). L'opportunité a donné lieu à la signature d'une convention de coopération entre le CDER et l'ANVREDET, en vue de coordonner leurs efforts pour l'encouragement et le soutien des startups innovantes. Le CDER s'engage sur la base de cette convention, à garantir un suivi et un accompagnement technique aux dits projets, au moment où l'ANVREDET se charge du volet procédural, lié notamment aux brevets d'invention.