Le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui a incité, encore une fois, hier, les élus locaux et l'administration à mettre les préoccupations des citoyens au centre de leur mission. Intervenant lors de l'ouverture des travaux de la conférence nationale de l'observatoire national du service public organisée, hier, en collaboration avec l'école nationale d'administration au centre internationale des conférences, M. Bedoui a appelé les collectivités locales à faire preuve de plus de professionnalisme et de prendre plus au sérieux les préoccupations administratives des citoyens. «On ne peut parler d'une administration professionnelle que si le citoyen est au cœur de ses préoccupatio», a déclaré le ministre. Le premier responsable du secteur a indiqué que son département s'était engagé dans une réforme générale dans certains domaines, en ce qui concerne l'appui à la décentralisation pour réformer les groupes régionaux, la réorganisation de la solidarité et la garantie des fonds et la relance du budget local. «La plupart des services publics ont connu des applications pour des projets de qualité», a-t-il ajouté. Dans le cadre de la même occasion, le ministre de l'Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui a souligné que pas moins de 100 millions de certificats d'état civil ont été numérisés, et que les ressources financières et humaines modernes sont liés à la simplification et à la réduction des procédures. Il a, de même, démontré que son département a réalisé 13 millions de passeports, 12 millions de cartes d'identité et 9 000 licences biométriques. Il convient de rappeler que M. Bedoui avait appelé, il y a quelques jours, à l'occasion de l'ouverture des travaux du Forum international sur le renforcement des capacités en gouvernance, «au renforcement des capacités nationales des institutions en charge de la formation, de la recherche et des études ainsi qu'à l'activation du rôle du partenariat», à travers «la mise en place d'une stratégie globale et cohérente en vue de remporter le défi de la qualité et de l'efficacité et de promouvoir les établissements de formation, en les érigeant en pôles de savoir et de connaissances et à leur tête l'Ecole nationale d'administration (ENA)». Le perfectionnement des fonctionnaires gouvernementaux «est devenu un impératif incontournable pour atteindre un haut niveau de professionnalisme et détenir une vision prospective à long terme pour interagir avec le futur et s'imprégner des valeurs et de l'esprit du service public et des principes de la bonne gouvernance, pour une meilleure adaptation à la réalité socioéconomique, tout en étant au service du citoyen et du pays», avait-il estimé.