Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de la Réforme administrative, Noureddine Bedoui est déterminé à mettre fin à la bureaucratie. Il l'a répété encore une fois hier à partir d'El Oued où il effectue une visite de travail et d'inspection. Le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de la Réforme administrative, Noureddine Bedoui est déterminé à mettre fin à la bureaucratie. Il l'a répété encore une fois hier à partir d'El Oued où il effectue une visite de travail et d'inspection. « Je le dis clairement, il est interdit à toute administration de demander aux citoyens des documents d'état civil pour n'importe quel dossier. Les citoyens doivent refuser de le faire», a-t-il déclaré. Le ministre reconnaît que les fonctionnaires ont du mal à se départir des réflexes bureaucratiques et continuent à réclamer des piles de papiers à des citoyens déboussolés. «Il y a des fonctionnaires qui ont un complexe vis à vis de la modernisation de l'administration», accuse Noureddine Bedoui qui donne ainsi un coup de pied dans la fourmilière de l'administration encore gangrenée par des méthodes de travail hors du temps à l'ère du tout numérique. Et le ministre de brandir le bâton contre certains agents de l'administration qui voient dans cette opération de modernisation la remise en cause de leur pouvoir, voire même de leurs intérêts, sachant que certains se livrent à la délivrance frauduleuse de documents, notamment les certificats de résidence moyennant, pièces sonnantes et trébuchantes. Il est vrai que l'Intérieur a fourni des efforts méritoires dans la modernisation des services de l'administration en lançant le passeport puis la carte d'identité biométrique en attendant le permis de conduire et la carte grise qui doivent suivre prochainement. D'autres part, Bedoui a souligné que la modernisation de l'administration locale se poursuivra avec "davantage de détermination et à un rythme plus accéléré", "Nous poursuivrons la modernisation de l'administration locale avec davantage de détermination et à un rythme plus accéléré, à travers notamment l'utilisation des nouvelles technologies pour en faire une administration électronique", a indiqué le ministre, dans une lettre lue en son nom par le secrétaire général du ministère, El Hocine Mazouz, à l'occasion du lancement du programme de renforcement des acteurs de développement local "CapDel". Bedoui a ajouté que conformément à cette "large vision politique", son département s'attelle actuellement à mettre en oeuvre un "projet global de réforme des collectivités territoriales à travers la définition d'un cadre législatif et organisationnel renouvelé" . L'objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une "gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne ainsi que l'exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources". De même que "l'amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales" et ce, afin de créer une économie locale "solidaire et diversifiée". Ce projet, a-t-il rappelé, s'inscrit dans le cadre des réformes politiques "profondes" lancées par le président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d'une nouvelle Constitution consacrant "pour la première fois le rôle de l'Etat dans l'encouragement d'une démocratie participative au niveau local". Ces réformes, a estimé Bedoui, se doivent d'être "accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l'efficacité et le rendement de l'exercice public" et ce, dans l'optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays. Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la "bonne gouvernance locale" n'incombait pas aux seules institutions publiques mais aussi à l'ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision. Abordant l'objet de la rencontre, il a noté que le projet "CapDel" permettra à ses bénéficiaires de "s'exercer à éviter la prise de décision unilatérale", en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s'agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales. Il est, en outre, escompté de ce projet qu'il offre des "outils pédagogiques et des champs d'expériences à de nouvelles pratiques démocratiques locales", autant qu'il "salue" le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant "une école" en matière de démocratie, a renchéri Bedoui. Initié par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la Délégation de l'Union européenne et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le programme CapDel vise à renforcer les capacités des autorités locales et de la société civile comme acteurs de développement local. Ce programme vise aussi à "améliorer les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale" en y intégrant notamment les femmes et les jeunes et leur articulation avec les différents niveaux de gouvernance communal, wilayal et régional. CapDel est financé par le gouvernement à hauteur de 2,9 millions de dollars, l'UE avec 7,7 millions d'euros et le PNUD avec 200.000 dollars. « Je le dis clairement, il est interdit à toute administration de demander aux citoyens des documents d'état civil pour n'importe quel dossier. Les citoyens doivent refuser de le faire», a-t-il déclaré. Le ministre reconnaît que les fonctionnaires ont du mal à se départir des réflexes bureaucratiques et continuent à réclamer des piles de papiers à des citoyens déboussolés. «Il y a des fonctionnaires qui ont un complexe vis à vis de la modernisation de l'administration», accuse Noureddine Bedoui qui donne ainsi un coup de pied dans la fourmilière de l'administration encore gangrenée par des méthodes de travail hors du temps à l'ère du tout numérique. Et le ministre de brandir le bâton contre certains agents de l'administration qui voient dans cette opération de modernisation la remise en cause de leur pouvoir, voire même de leurs intérêts, sachant que certains se livrent à la délivrance frauduleuse de documents, notamment les certificats de résidence moyennant, pièces sonnantes et trébuchantes. Il est vrai que l'Intérieur a fourni des efforts méritoires dans la modernisation des services de l'administration en lançant le passeport puis la carte d'identité biométrique en attendant le permis de conduire et la carte grise qui doivent suivre prochainement. D'autres part, Bedoui a souligné que la modernisation de l'administration locale se poursuivra avec "davantage de détermination et à un rythme plus accéléré", "Nous poursuivrons la modernisation de l'administration locale avec davantage de détermination et à un rythme plus accéléré, à travers notamment l'utilisation des nouvelles technologies pour en faire une administration électronique", a indiqué le ministre, dans une lettre lue en son nom par le secrétaire général du ministère, El Hocine Mazouz, à l'occasion du lancement du programme de renforcement des acteurs de développement local "CapDel". Bedoui a ajouté que conformément à cette "large vision politique", son département s'attelle actuellement à mettre en oeuvre un "projet global de réforme des collectivités territoriales à travers la définition d'un cadre législatif et organisationnel renouvelé" . L'objectif, a-t-il explicité, étant de concrétiser une "gouvernance locale consultative ancrant la culture de la participation citoyenne ainsi que l'exploitation rationnelle, équitable et efficace des ressources". De même que "l'amélioration de la qualité des prestations offertes au citoyen ainsi que le renforcement du rôle économique des collectivités territoriales" et ce, afin de créer une économie locale "solidaire et diversifiée". Ce projet, a-t-il rappelé, s'inscrit dans le cadre des réformes politiques "profondes" lancées par le président de la République depuis sa réélection en 2014, lesquelles ont abouti, entre autres, à la dotation par le pays d'une nouvelle Constitution consacrant "pour la première fois le rôle de l'Etat dans l'encouragement d'une démocratie participative au niveau local". Ces réformes, a estimé Bedoui, se doivent d'être "accompagnées par une gouvernance publique, démocratique et équilibrée en mesure de garantir l'efficacité et le rendement de l'exercice public" et ce, dans l'optique du progrès, de la paix et de la cohésion sociale du pays. Pour autant, le ministre a considéré que la réalisation de la "bonne gouvernance locale" n'incombait pas aux seules institutions publiques mais aussi à l'ensemble des acteurs sociaux et économiques concernés par la prise de décision. Abordant l'objet de la rencontre, il a noté que le projet "CapDel" permettra à ses bénéficiaires de "s'exercer à éviter la prise de décision unilatérale", en prenant en considération les opinions et suggestions des citoyens, s'agissant des questions relevant du développement socio-économique des collectivités locales. Il est, en outre, escompté de ce projet qu'il offre des "outils pédagogiques et des champs d'expériences à de nouvelles pratiques démocratiques locales", autant qu'il "salue" le rôle du mouvement associatif local, considéré comme étant "une école" en matière de démocratie, a renchéri Bedoui. Initié par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, la Délégation de l'Union européenne et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), le programme CapDel vise à renforcer les capacités des autorités locales et de la société civile comme acteurs de développement local. Ce programme vise aussi à "améliorer les systèmes de planification stratégique et de démocratie locale" en y intégrant notamment les femmes et les jeunes et leur articulation avec les différents niveaux de gouvernance communal, wilayal et régional. CapDel est financé par le gouvernement à hauteur de 2,9 millions de dollars, l'UE avec 7,7 millions d'euros et le PNUD avec 200.000 dollars.