La place importante qu'accorde, sur la base des instructions du Président Bouteflika, le gouvernement algérien à la communauté nationale à l'étranger, a été, une fois de plus, réaffirmée par le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel à l'occasion de sa rencontre lundi à Washington avec les représentants de la communauté algérienne établie aux Etats-Unis. Notre ministre des Affaires étrangères a rappelé les décisions du président de la République en faveur de la communauté nationale à l'étranger pour ce qui est de l'accès au logement en Algérie et l'accompagnement des investisseurs et des jeunes de cette communauté. Abdelkader Messahel a mis un accent particulier sur «les réformes globales mises en œuvre en Algérie pour la diversification de l'économie nationale, un domaine auquel la communauté nationale peut contribuer à travers l'investissement». Il a, par ailleurs, mis en exergue «les efforts du gouvernement algérien pour préserver la stabilité du pays dans un contexte régional difficile». Dans ce cadre, il a fait référence aux politiques de la concorde civile et de la réconciliation nationale, conduites par le président de la République, qui ont redonné à la société algérienne «sa cohésion et son unité». Il a aussi évoqué «l'ensemble des réformes qui ont suivi pour la réappropriation de l'identité nationale, notamment la dimension amazighe avec la langue amazighe en tant que langue nationale et officielle et la proclamation de la fête de Yennayer comme fête nationale chômée et payée». «Toutes ces réformes ont grandement contribué à la préservation de la stabilité de notre pays et au développement socio-économique qu'il a connu durant les dernières années», a indiqué le ministre des Affaires étrangères. Il a également fait part «des mesures prises, dans ce cadre, pour l'amélioration du service consulaire, notamment la modernisation et la numérisation de l'administration». Cette rencontre a été l'occasion d'écouter les attentes et les préoccupations de la communauté algérienne aux Etats-Unis d'Amérique dont les membres présents ont marqué leur «appréciation» pour cette initiative qui reflète l'intérêt accordé à la communauté algérienne à l'étranger, en exprimant leur volonté et leur engagement à «contribuer au développement national et»au»rayonnement culturel» de leur pays d'origine. Par ailleurs, notre ministre des Affaires étrangères qui effectue une visite àîWashington dans le cadre de la tenue de la 4ème session du dialogue stratégique algéro-américain qu'il devait coprésider, hier, mardi avec son homologue Micheal Pompeo, a fait une intervention au Centre des études internationales stratégiques de Washington, pour souligner le rôle de l'Algérie et sa contribution à la paix et à la stabilité, aussi bien sur le plan régional qu'international. Le chef de la diplomatie algérienne a rappelé, que la politique étrangère de l'Algérie se fonde sur le triptyque : non-ingérence dans les affaires intérieures des Etats, équidistance entre les parties et appropriation par celles-ci des processus de règlement, ce qui lui garantit son indépendance et sa contribution à la stabilité et la paix dans la région et dans le monde. A l'appui, il a cité la position de l'Algérie en soutien aux efforts des Nations unies pour le règlement de la crise libyenne, soulignant dans le même temps le rejet des ingérences étrangères et la nécessité pour les Libyens de s'approprier la solution dans le cadre d'un dialogue inter-libyen. Sur le Mali, il a réaffirmé l'engament de l'Algérie à poursuivre ses efforts en vue d'accompagner les acteurs maliens dans leurs efforts de mise en œuvre de l'accord pour la paix et la réconciliation issu du Processus d'Alger. Abdelkader Messahel a réitéré, en outre, l'attachement de l'Algérie au principe d'autodétermination du peuple du Sahara occidental, rappelant à cet égard le soutien de l'Algérie aux efforts du secrétaire général des Nations unies et de son envoyé personnel pour le Sahara occidental, Horst Köhler. Dans un cadre plus global, le ministre des Affaires étrangères a exprimé l'»attachement ferme» de l'Algérie à la légalité internationale, au droit international ainsi qu'aux vertus de la médiation et du dialogue en tant que voies idoines pour dissiper les tensions et résoudre les crises et les conflits.