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Les manifestants ont tenté d'envahir le siège de l'Assemblée nationale !
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 02 - 2019

Comme on s'y attendait à chaque samedi, la violence était présente lors de ce 13e round de mobilisation organisée au nom des «Gilets-Jaunes». Une fois de plus, les institutions de l'Etat, les forces de l'ordre et les élus ont été la cible des manifestants, vêtus de «Gilets Jaunes» que ce soit à Paris ou en province.
A Paris, les manifestants se sont attaqués aux forces de l'ordre et ont tenté d'envahir le siège du parlement. Les forces de l'ordre étaient contraintes d'intervenir pour repousser les assaillants, déterminés à pénétrer dans l'enceinte du siège de l'assemblée nationale. Un citoyen a perdu les quatre doigts d'une main alors que deux policiers ont été blessés, a-t-on appris. Des «casseurs» ont saccagé des distributeurs des billets et des voitures. Deux véhicules appartenant aux miliaires «Vigie-Pirates» ont été incendiés. Au moins 36 individus ont été arrêtés, dont 21 placés en garde à vue, selon la préfecture de Paris. A ce même moment certains manifestants ont tenté de «monter la tête» aux forces de l'ordre. Certains ont accroché des fleurs sur la poitrine des policiers et des gendarmes. Ce n'est pas le cas de certains qui ont directement Laissés tomber» leurs masques. : «Vous êtes le dernier rempart, retirez-vous et laissez nous allez chercher ses salopards», a lancé un manifestant aux visages des forces de l'ordre.
Ces tentatives de renverser le pouvoir n'est pas une surprise. Depuis le mois de mai 2018, certains cercles ont tenté d'enrôler des forces de l'ordre. Des vidéos ont été postées sur les réseaux sociaux montrant des individus en uniforme appelant les policiers et les gendarmes à déposer les armes. Ce qui est encore grave est la mise en ligne sur les pages Facebook d'une «vidéo montage». A travers, cette vidéo, les auteurs de ce truquage ont voulu induire en erreur, l'opinion publique. Intitulée : «Macron renonce au pouvoir sous la pression populaire», la vidéo truquée montre une foule qui marche sur le parlement. Sur la même vidéo, nous pouvons voir que les falsificateurs ont complétement «déformé» les propos d'un discours d'Emmanuel Macron devant l'assemblée nationale. L'intervention du journaliste de BFMTV a été également déformée sur cette vraie vidéo et fausse information.
A travers la vidéo truquée le vrai journaliste dont les propos ont été détourné annoncée que des manifestants ont envahi la rédaction de chaîne de télévision et que l'ensemble de ses collègues ont trouvé refuge dans les caves. Cela n'est pas une incitation à la violence contre les journalistes, c'est quoi alors ? Sur la même vidéo montrant de vraies images d'une manifestation, les auteurs de ce grave mensonge qui ont déformé le discours d'Emmanuel Macron. Ecoutons un extrait du faux discours d'Emmanuel Macron, Président de la République française : «Nous avons fait fausse route. Notre peuple nous demande de rendre le pouvoir à ceux qui œuvrent à l'intérêt général et pour la dignité des personnes général. C'est une véritable révolution, le peuple nous a donné le mandat de lui rendre sa pleine souveraineté. Nous devons partir, lorsque le renouveau s'impose.
Pardon M. le Premier ministre de vous annoncer cette mauvaise nouvelle, nous devons renoncer vous et moi». Les auteurs de cette vidéo ont montré un hélicoptère escorté par des avions de guerre selon eux «exfiltrait» l'ancien Président». Pour terminer leur sale-méfait, les auteurs de cette vidéo ont fait annoncer au peuple par la voix truquée du journaliste qu'un gouvernement populaire de transition serait déjà prêt à assumer les hautes fonctions de l'état. Ce gouvernement se revendique selon le scénario des auteurs de la vidéo «Les valeurs du Conseil national de la résistance». Le projet de ce conseil a pour mission de mettre en place dans les jours qui suit, une nouvelle République sociale émancipée, ont indiqué les individus ayant truquée cette vidéo. Nous ne savons pas si toutefois, les autorités compétentes ont ouvert ou non une enquête pour identifier les personnes à l'origine de ses mensonges.
La liberté d'expression ne veut pas dire inciter à la rébellion. Cette même liberté ne peut en aucun cas permettre à des individus d'inciter les citoyens à renverser un gouvernement et un Président légitime élu par le peuple. Certains citoyens avec qui nous avons discuté à ce sujet ont indiqué ce qui suit : «Se trompent ceux qui continuent de croire que les personnes qui continuent de manifester sont toujours des «Gilets-Jaunes» du mois d'octobre 2018. Certes, ces manifestants enfilent des «Gilets» de la même couleur mais, ils n'ont rien à voir avec ceux qui avaient des revendications sociales. Nos interlocuteurs ont indiqué, que ces derniers ne sont autres que des militants de l'extrême droite et de l'extrême gauche.
Ces mêmes personnes ont indiqué qu'il est inutile de faire un dessin pour comprendre les intentions de ces individus qui s'attaquent aux institutions de l'état, ont-ils ajoutés. «Après les violences à l'encontre des forces de sécurité, ils veulent prendre de force les sièges des préfectures, Ministères, l'Elysée et enfin le siège de l'assemblée nationale, ont-ils martelé. «L'objectif des ces militants qui se cachent sous les couleurs des «Gilets jaunes» ne consiste pas uniquement à renverser le gouvernement mais la République», ont-ils conclu. Signalons enfin que plus de 60 parlementaires ont reçu des menaces dont certains ont été agressés. Durant ce dernier Samedi de cette mobilisation, le domicile de Richard Ferrand, Président de l'assemblée nationale a été à moitié incendié.
Des débordements enregistrés mais sans gravité lors de la manifestation au Puy en Velay (Haute Loire)
Des centaines de manifestants sont descendus dans les rues et dans les artères du puy en Velay, département de la Haute Loire. Le cortège des manifestants vêtus de «Gilets Jaunes» et de quelques militants des syndicats du FO et CGT a démarré du parking d'Aiguille. Les manifestants ont défilé dans le calme mais des débordements sans gravité ont été enregistrés lors de ce 13e acte de ce mouvement. Des manifestants ont bloqué la station totale et le contournement de la ville du chef-lieu de département. Plusieurs véhicules ont été empêchés de circuler sur l'échangeur de la ville. Certains manifestants ont quitté le cortège avant la fin de la manifestation.
Nous avons demandé le pourquoi à trois deux hommes et une femme sur le pourquoi de la chose. «Nous avons décidé de rentrer chez nous, il y a des personnes dans le cortège qui soufflent sur les cendres et tentent de semer la pagaille», ont-ils déclarés. Nos interlocuteurs ont indiqué que parmi ces individus ennuyeux, il y avait certains qui ne portaient même pas des «Gilets-Jaunes», mais qui tiennent un langage violent. «On ne veut pas que nous soyons mêlés à des affrontements avec les forces de l'ordre. Ce sont ces raisons qui nous a contraint de quitter la manifestation», nous a répondu, l'un des trois personnes.
Vers 17h40, le cortège revient à la place du Breuil en face de la Préfecture avant de rejoindre le commissariat de police. Plus de peur que des mal, les débordements que craignaient certains citoyens n'ont pas eu lieu. Les manifestants se sont dispersés dans le calme, a-t-on constaté.


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