Les Français ont retenu leur souffle ce samedi, quatrième semaine de mobilisation desdits «Gilets jaunes». Le risque était plus grave que représente cette contestation sociale après que des voix se sont élevées, appelant à l'insurrection pour renverser le pouvoir. Cet état de fait a contraint le gouvernement à mettre en place une stratégie draconienne de sécurité pour annihiler toute tentative malsaine. En effet, les appels lancés sur les réseaux sociaux et les déclarations très graves de certains responsables politiques et des dirigeants desdits Gilets-jaunes ont inquiétés énormément et le gouvernement et la population française. Tout a commencé par la présidente du rassemblement nationale qui a indirectement appelé à manifester sur les Champs Elysées. «Je ne sais pas pourquoi a-t-on interdit la manifestation sur l'avenue des Champs Elysées ?», a-t-elle déclaré. Le gouvernement français a trouvé que la déclaration de Mme le Pen était une incitation aux troubles à l'ordre publique, surtout après les incidents du Samedi 1er décembre 2018. Les déclarations du Président de la «France insoumise» qui a appelé le Président de la République à dissoudre l'Assemblée nationale. En réponse à M. Mélenchon, Marc Fresneau, le ministre en charge des relations avec le Parlement a indiqué, je cite : «Et que dire de Jean-Luc Mélenchon qui n'a toujours pas dénoncé les violences et qui, à l'Assemblée nationale, se félicite d'un 'heureux temps que nous vivons» Fin de citation. La situation a commencé à inquiéter les français lorsqu'une partie de la Préfecture de la Haute Loire a été incendié. Certaines personnes qui ont soutenu la demande des gilets jaunes ont changé de ton et demandent le départ d'Emmanuel Macron. D'autres sont allés plus loi lorsqu'ils évoqué les événements de Mai 1968, l'insurrection et surtout de la «Révolution». La déclaration qui a contraint le gouvernement a sonné le glas : «Nous allons marcher pour rentrer à l'Elysée» Au cours d'une tentative de dialogue entre des membres des gilets-jaunes et deux ministres du gouvernement, un certain Eric Drouet, chauffeur-routier, connu par les médias pour son rôle qu'il a joué dans cette mobilisation a surprenante et choquante à la fois. «Nous allons marcher pour rentrer à l'Elysée, c'est la seule solution» a répondu Eric Drouet à la journaliste de BFMTV. La réponse du ministre qui était en face de lui a été très sèche et directe : «Vous voulez renverser le pouvoir alors». Une autre ministre a indiqué que M. Eric Drouet a écrit sur sa page Facebook que les forces de sécurité sont épuisées et c'est le moment …, a-t-elle fait savoir. Ce dernier n'a pas nié les faits, confirmant qu'il était à l'origine de cet état de fait. Les déclarations de ce responsable a inquiété également et le gouvernement et les Français. Ce sont les citoyens qui étaient les premiers à dénoncé les déclarations d'Eric Drouet. Sur les réseaux sociaux, les internautes ne sont pas restés les bras croisés. «Dans un pays autre que la France, Eric Drouet sera arrêté sur le plateau de télévision», a écrit un journaliste de l'étranger. Le lendemain, c'est le préfet de police de Paris qui a saisi la justice qui a ouvert une enquête à son encontre. Sur sa page Facebook, ce leader des gilets jaunes a indiqué que son domicile a été perquisitionné et que son épouse a été auditionnée. 24h après, nous avons appris qu'Eric Drouet a été entendu pendant cinq heures ce samedi matin par la police judiciaire de Versailles, lors d'une audition libre. Le parquet de Paris avait ouvert à son encontre une enquête pour «provocation à la commission d'un crime ou d'un délit» et «organisation d'une manifestation illicite». Afin d'annihiler toute action malsaine, le gouvernement a mis le paquet pour sécuriser la capitale et surtout les champs Elysées. Les forces de sécurité ont travaillé en amont et ont interpellé plusieurs militants de l'extrême droite et d'individus connus des services de police. 1 385 interpellations 974 gardes à vues sur l'ensemble du territoire français Les hautes autorités françaises ont été contraintes de mobiliser ce samedi plus de 100 000 éléments des forces de sécurité (tous corps confondus) pour sécuriser la capitale. Dès le matin, les forces de sécurité ont quadrillé la capitale et surtout les Champs Elysées. Un dispositif policier inédit a été déployé dans la capitale pour cet «acte IV». Malgré ces renforts, des incidents ont éclaté à Paris, des voitures brulées et des magasins pillés. Il est de même pour les autres grandes villes ou des incidents ont éclaté à Marseille, Toulouse, Bordeaux, Lyon et Saint-Etienne. Manifestation dans le calme au Puy en Velay dans la Haute Loire Prés de 2 000 personnes ont manifesté au puy en Velay dans le département de la haute Loire. Après une marche pacifique, les manifestants ont pris la direction de Valls près le puy avant de se diriger vers le magasin Géant Casino. Les responsables de ce lieu de commerce ont pris leur disposition en faisant rentrer à l'intérieur et ont fermé les portes du magasin avant l'arrivée des manifestants. Quelques minutes après les manifestants ont décidé de quitter les lieux dans le calme sous les regards d'un escadron de la gendarmerie qui suivait les événements de loin. A la tombée de la nuit, la situation a quelques peu dégénéré au centre ville et devant la préfecture. Le feu a été mis par des inconnus à la grille de la préfecture et des conteneurs ont été incendiés. Les forces de l'ordre ont répliqué par des bombes lacrymogènes pour disperser la foule. Au moins cinq manifestants ont été interpellés au puy en Velay, a-t-on appris. Retournons à la capitale pour dire qu'à la tombée de la nuit, il ne restait que quelques dizaines de «Gilets jaunes» sur l'avenue des Champs-Elysées et sur les autres rues de Paris. Seuls des groupes de casseurs ont continué à jouer au chat et à la sourie avec les forces de l'ordre. Sur leur passage, ces groupes qui n'ont rien à voir avec la contestation sociale ont brulé des voitures en stationnement et ont pillé des magasins. Au niveau de la place de la République, la manifestation sur la lutte du climat s'est déroulée dans le calme. Vers 18h30, des tirs de pétards contre les forces de l'ordre a contraint les policiers et gendarme a répliqué par des gaz lacrymogène pour disperser la foule. A 18 h 45, la place des Champs Elysées et les autres boulevards et rues de la capitale étaient sous le contrôle des forces de sécurité. Prenant la parole, le Premier ministre Edouard Philippe a indiqué que les forces de l'ordre ont fait respecter la loi face à des casseurs, à des individus qui ne venaient pas pour exprimer des opinions, mais bien souvent pour en découdre, provoquer, piller parfois. La vigilance et la mobilisation restent de mise car à Paris et dans certaines villes de province. A 19h 25, le ministre de l'Intérieur s'est rendu aux Champs de l'Elysée pour féliciter les forces de l'ordre. Le Président français M. Emmanuel Macron devait prendre la parole dans la semaine. Pour l'instant, il s'est contenté de s'exprimer sur sa page Twitter pour féliciter les forces de l'ordre pour leurs efforts et leur courage.