Les violences ont été encore une fois au rendez-vous durant ce début de week-end en France. Les manifestations se sont transformées en une véritable insurrection par les milliers d'individus qui se sont pris aux symboles de l'Etat que ce soit dans la capitale française (Paris) ou dans les autres départements de l'hexagone. La veille de la manifestation, les autorités françaises ont «Tendu la main» aux gilets jaunes et ont accepté des représentants. Malheureusement, seuls deux représentants desdits «Gilets Jaunes» se sont rendus à Matignon mais sans engagés des négociations. L'un des représentants des gilets jaunes a indiqué aux journalistes qu'il avait demandé au Premier ministre de diffuse en direct cette rencontre. Cette demande a été refusée, a expliqué le représentant des gilets jaunes. Ce denier devait ajouter devant les journalistes qu'il a été menacé de mort. Invité par la presse à donner des détails, le représentant en question a fait savoir que les 99% des menaces viennent des gilets jaunes eux-mêmes. L'autre représentant des gilets jaunes n'a pas souhaité s'exprimer devant les journalistes. Au cours de ce samedi, les incidents ont éclaté à Paris sur le haut des Champs-Élysées où des «gilets jaunes» se sont rassemblés pour leur troisième journée d'action nationale. Dés 9H00 du matin, des dizaines de manifestants ont tenté de forcer un point de contrôle sur la place de l'Étoile provoquant une riposte des forces de l'ordre qui ont fait usage de lacrymogène. La préfecture de police qui craignait des débordements a quadrillé les artères limitrophes aux champs Elysées. Au fil de la journée, les «casseurs» se sont pris violement aux forces de sécurité. Ils ont pris pour cible les policiers et les gendarmes, lançant à leur encontre de gros projectiles et même des cocktails Molotov. Les forces de sécurité répliquent par l'intermédiaire de camion à jet d'eau et par des bombes lacrymogène. En milieu de journée, la violence a augmenté et les «casseurs» ont commencé à tout détruire sur leur passage. Ils ont même réussi à saccager l''intérieur de l'Arc de triomphe. Une statue de Marianne a été également touchée à l'œil et des dégâts ont été constatés. Plusieurs véhicules ont été incendiés par la foule en colère et plusieurs vitrines de magasins ont volé en éclat. Informé des évènements qui se déroulent dans le pays, le président de la République Française M. Manuel Macron a été contraint de s'exprimer depuis l'argentine ou il participait à la réunion du G2. M. Macron a indiqué qu'aune cause ne justifie que des forces de l'ordre soit attaquées ou l'Arc de Triomphe soit souillés, a-t-il fait savoir. Ecoutons le chef de l'état français : «Ce qui s'est passé aujourd'hui à Paris n'a rien à voir avec l'expression pacifique d'une colère légitime. Les coupables de ces violences ne veulent pas de changement, ils veulent le chaos. Ils trahissent les causes qu'ils prétendent servir. «Dès mon retour, je convoquerai une réunion avec le Premier ministre, le ministre de l'Intérieur, Je n'accepterai jamais la violence.», a-t-il conclu. Hier, dés son retour en France, le Président français a tenu à se rendre directement sur les lieux ou les violences se sont déroulées. M. Macron a rendu hommage aux forces de sécurité et à discuter avec les patrons des magasins saccagés. Certains citoyens présents ont applaudis le Président de la République au moment ou il a rendu visite aux commerçants touchés par cette flambée de violence. Nous avons entendu également des hués venant de la foule. Anne Hidalgo s'est exprimée sur ces violences, dénonçant le recours à la violence. En milieu de journée, le chef de l'Etat français a convoqué une réunion d'urgence à l'Elysée. Le Premier ministre Edouard Philippe, le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner et de son secrétaire d'Etat Laurent Nunez ont assisté à la réunion. A l'instar de Paris, plusieurs autres départements ont fait l'objet de violence, notamment à Marseille, bordeaux et surtout au Puy en Velay. Plus de 500 personnes ont été blessées et plusieurs «casseurs» ont été interpellés, a-t-on appris. Yves Rousset, Préfet de la Haute Loire : «Le but était peut-être de tuer …….» Les manifestations organisées dans le passé en haute Loire ont été pacifique. Même lors la manifestation du week-end passé se sont déroulées dans le calme et seuls quelques débordements ont été signalés mais sans gravité. Ce n'est pas le cas malheureusement durant ce samedi ou la violence était présente, chose qui a choqué plus d'un, notamment les habitants du Puy en Velay. Tout a commencé par une manifestation pacifique dans la journée du samedi ou plusieurs agriculteurs ont participé avec quelques tracteurs à ce rassemblement. A la fin de la manifestation, les tracteurs sont rentrés d'où ils sont venus mais la foule s'est dirigée vers le siège de la préfecture. Comme les autres week-ends, les services de la préfecture étaient fermés. Une fois devant la grille de la préfecture, les manifestants ont jeté des pneus à l'intérieur. Certains ont tenté de pénétrer par la force à l'intérieur de la cour mais furent repoussé par les éléments de la Gendarmerie et de la police. Des pneus, palettes et des cageots ont été brulés devant l'entrée de la préfecture. En réplique, les forces de sécurité ont fait usage de gaz lacrymogène pour repousser certains manifestants qui ont tenté de pénétrer au siège de la préfecture. En plus des jets de projectiles, des manifestants ont lancé des injures à l'encontre des policiers et des gendarmes. En fin de soirée, des individus ont jeté des cocktails Molotov brulant une partie du siège de la préfecture. Certains ont même bloqué l'accès aux pompiers alertés pour éteindre le feu. S'exprimant dans une conférence de presse, le Préfet de la haute Loire était complétement ému. Il a dénoncé le recours à la force indiquant que lorsqu'on refuse l'accès au secours alors que le bâtiment est entrain de prendre feu, on peut dire que le but était peut être de tuer, a-t-il fait savoir. Le lendemain, plusieurs habitants ont tenu à se rendre devant la préfecture pour constater les dégâts. «La violence ne resoudra pas les problèmes, bien au contraire, a indiqué un monsieur qui prenait des photos à l'aide de son portable. Devant la préfecture, les discussions ont tourné autour de ce qui s'est passé durant la journée du samedi. «La France est un pays de droit, les manifestations sont autorisées mais cela ne veut pas dire qu'il faut employer la violence», ont-ils indiqué. La majorité des personnes avec qui nous avons discutés a rejeté le recours à la violence. A l'heure ou nous mettons sous presse, la réunion d'urgence est terminée sans que le Président Français ne s'exprime. Le porte parole du gouvernement devrait-il intervenir à ce sujet, ultérieurement, attendons pour voir. Nous y reviendrons.