Y compris les anciens chefs d'Etat français Nicolas Sarkozy et François Hollande, auprès de pas mal de députés, la maire de Paris Hidalgo, d'associations juives, mouvements, puis de partis politiques, identiquement de personnalités du monde des arts et des lettres, ainsi que des médias français. Tous avaient tenu à participer au rassemblement tenu place de la République à Paris, pour manifester leur soutien indéfectible aux Sémites de France. Ils étaient environ 20 000. Ils étaient tous là pour dire non à l'antisémitisme dont la recrudescence selon les médias de l'Hexagone est en progression, suite à la profanation mardi dernier d'un cimetière juif en Alsace, des bombages des croix gammées sur les portraits de Simone Veil, l'icône morte en 2017, qui doit, d'après certaines propositions, représenter Marianne, une figure emblématique qui incarne la République française. La levée de boucliers a été immédiate, l'indignation a été générale, et les médias lourds en boucle n'ont pas été avares en temps de description de la future Marianne, ni des incidents ayant marqué la manifestation des gilets jaunes, par des commentaires antisémites proférés par des Français mécontents. Qu'il y est eu des réactions pour réclamer la cassation du racisme cela se comprend, mais il se trouve que des amalgames dangereux ont été entendus sur des plateaux de télévision, qui ont un large spectre de diffusion. «L'antisémitisme serait selon une invitée indissociable de l'antisionisme, et qui serait antisioniste, est un antisémite», donc un raciste, donc ça devrait entrer dans le cadre de la loi pour réprimer tous les propos ou agissements à caractère raciste, interpellant les pouvoirs publics d'en faire leur affaire, pour mieux protéger l'Etat sioniste, en dépit des crimes commis par cette entité, malgré les violations répétées des résolutions de l'ONU, et bien que la politique d'annexion des terres arabes se poursuit inexorablement par Israël, et que les solutions de la création de deux Etats s'éloignent des perspectives d'un accord de paix durable et juste. Les débordements comme observés sur la question du racisme ne sont pas que du seul ressort des éléments qui manifestent leur réprobation de la manière dont est conduit la géopolitique de cette région du monde. Les Juifs ne sont pas les seuls descendants du peuple sémites. Bien des communautés oppressées ne sont pas défendues, au nom de l'antisémitisme, pourtant elles sont bel et bien Sémites, à l'image du peuple arabe. Les Juifs partisans du sionisme réfute ce lien de sang, la culture commune, les liens séculaires qui, pourtant incontestablement, ont donné naissance au monothéisme. Un article paru dans «Jeune Afrique» par Dominique Mataillet donne des informations allant à contre-sens de ce que préconisent les sionistes sur les origines des Sémites (vivants même en dehors d'Israël) cherchant à établir la pureté de leur descendance. Aujourd'hui, écrit Mataillet : «Les peuples qu'on peut qualifier de Sémites sont essentiellement les Juifs et les Arabes, mais, dans l'Antiquité, on comptait également les Assyriens, les Babyloniens, les Araméens, les Cananéens et les Phéniciens. Les Sémites donnèrent naissance à des alphabets et à des dialectes qui se répandirent dans toute la Méditerranée orientale, le Proche-Orient et l'Afrique du Nord-Ouest.