APN: le groupe parlementaire du parti FLN tient une réunion pour débattre de l'actualité nationale et internationale    Lancement du premier centre de calcul haute performance dédié à l'IA en Algérie : une avancée stratégique vers la souveraineté numérique    Energie et mines : M. Arkab en visite lundi dans la wilaya de Béchar    Le président de la République reçoit la Médaille d'or du mérite olympique et sportif africain attribuée aux chefs d'Etat    Hadj 2025 : début lundi de la réservation des billets    La Radio culturelle organise une conférence à l'occasion du 63e anniversaire de l'assassinat de Mouloud Feraoun    L'Algérie s'est engagée à autonomiser les femmes et à promouvoir leurs droits politiques et sociaux    AADL 3: le téléversement des dossiers via la plateforme numérique sans délai fixé    Hypocrisie diplomatique: Quand la France accuse l'Algérie en oubliant ses propres privilèges    Coup d'envoi des "Nuits d'Ouled Djellal du cinéma révolutionnaire"    Circoncision des enfants: le ministère de la Santé rappelle les conditions requises    Affaires religieuses: Zakat El-Fitr fixée cette année à 150 DA    Karaté/Ligue mondiale: l'Algérienne Cylia Ouikène sacrée    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 48.572 martyrs et 112.032 blessés    Ghaza: urgence de redonner l'accès à l'éducation pour les enfants palestiniens    Rebiga préside une réunion de suivi de la modernisation des mécanismes de communication administrative    Nécessité d'instaurer les valeurs de l'éthique commerciale islamique    Ligue 1 Mobilis: le MCA craque et concède le nul face à l'USMK (2-2)    Mondiaux 2025 en salle : Chenitef, seul représentant algérien à Nanjing    Le retour attendu de Belaïli    Championnat d'Afrique de judo : Les sélections nationales en stage de préparation    Une transition menée par les Syriens    L'occupant sioniste multiplie ses agressions contre les mosquées pendant le mois sacré    L'ONU accuse Israël d'actes génocidaires    El-Bayadh Saisie de 1.508 comprimés de psychotropes    Une ville en dégradation    Approche L'obligation du jeûne de Ramadhan selon le Coran et en Islam    Une cérémonie de distinction des lauréates du concours ''Femmes entrepreneures à succès''    Le PPP, catalyseur pour renforcer l'outil national de réalisation    Une pré-qualification pour la compagnie chinoise ZPEC    Ismaël, 21 ans, a mémorisé la moitié du Coran : Son histoire et sa méthode    « Les ténèbres de la conquête : massacres et enfumades en Algérie »    Ouverture de la 17e édition des ''Dourouss Mohammadia''    Epreuves restreignant la dynamique associative en Algérie    « Renforcer l'unité nationale pour faire face aux défis et aux campagnes haineuses contre l'Algérie »    Trois recours reçus par la Cour constitutionnelle        L'Algérie happée par le maelström malien    Un jour ou l'autre.    En Algérie, la Cour constitutionnelle double, sans convaincre, le nombre de votants à la présidentielle    Algérie : l'inquiétant fossé entre le régime et la population    Tunisie. Une élection sans opposition pour Kaïs Saïed    BOUSBAA بوصبع : VICTIME OU COUPABLE ?    Des casernes au parlement : Naviguer les difficiles chemins de la gouvernance civile en Algérie    Les larmes de Imane    Algérie assoiffée : Une nation riche en pétrole, perdue dans le désert de ses priorités    Prise de Position : Solidarité avec l'entraîneur Belmadi malgré l'échec    Suite à la rumeur faisant état de 5 décès pour manque d'oxygène: L'EHU dément et installe une cellule de crise    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Les commentaires à chaud saluent le caractère pacifique des manifestations
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 02 - 2019

Les sit-ins et marches, organisés hier par des étudiants à travers plusieurs universités du pays se sont déroulés avec une multitude de slogans centrés sur l'appel au président en exercice, à renoncer à sa candidature pour la présidentielle du 18 avril prochain et divers autres mots d'ordre revendiquant le changement. Accessoirement, mais très rarement, des revendications exigeant l'amélioration de la situation à l'université ont été également exprimées dans les interviews d'étudiants, diffusés sur les réseaux sociaux et les sites électroniques d'information.
A Alger, des rassemblements ont été organisés au niveau de l'Université des sciences technologiques Houari Boumediene (USTHB) de Bab Ezzouar, à la Faculté centrale, à la Faculté des sciences de l'information et de la communication de Ben Aknoun, et à la faculté de médecine, ainsi que dans les Universités de Dely Brahim et de Bouzareah. Dans le pays, parmi les dizaines d'universités et centres universitaires qui sont répartis au niveau de toutes les 48 wilayas, quelques unes ont connu des manifestations qui ont débordé en dehors des enceintes universitaires pour se transformer en marches pacifiques encadrées par un important dispositif de maintien de l'ordre, installé pour prévenir d'éventuels dérapages.
Les étudiants qui ont participé à ces rassemblements ainsi que les policiers chargés d'assurer l'ordre public, semblaient satisfaits que tout ce soit déroulé pacifiquement et dans le calme, contrairement à ce que l'on peut observer ailleurs dans d'autres pays. Le pouvoir, lui-même, semble tolérer ce genre de manifestations. A l'occasion de la présentation de la Déclaration de politique générale du gouvernement à l'Assemblée populaire nationale (APN), lundi, à la veille de ces rassemblements, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, avait tenu à rappeler que «La Constitution garantit au citoyen de manifester pacifiquement dans le cadre de la loi». Il avait également appelé l'ensemble des citoyens à «faire preuve de vigilance, afin d'éviter tout éventuel dérapage lors de ces marches».
Comme dans toutes les manifestations de rues qui sortent de l'ordinaire, il y avait, à Alger-centre, la foule bigarrée des badauds habituels stationnés sur le trottoir et qui ne veulent rien rater des scènes qui se déroulent sur la chaussée ou dans l'enceinte de l'ex-faculté centrale d'où partaient les slogans lancés par les étudiants et surtout les étudiantes plus nombreuses. Justement, dans un groupe de badauds, les commentaires allaient bon train. Ce qui rassure Larbi, employé dans les assurances, qui attend de partir bientôt à la retraite, c'est que tout se passe jusqu'à présent dans le calme, il n'y a pas de casse. Pour lui, il est clair que les protagonistes de cet événement sont tous d'accord pour que les choses se déroulent dans une ambiance pacifique. Il se rappelle que les manifestations n'ont pas été toujours pacifiques et, pour reprendre sa formule, «bon enfant»: «J'ai encore en mémoire les marches interminables et menaçantes de la fin des années 1980 quand la religion a été utilisée à des fins politiques pour la prise du pouvoir, et tout le monde sait qu'est-ce que ça a donné.
Je ne pense pas qu'il y ait une seule personne qui voudrait revivre cette situation dramatique qui a tant coûté à l'Algérie». Un cadre, déjà installé dans la retraite, s'interroge sur le fait que le commencement des manifestations a coïncidé avec la sortie des mosquées. Il ajoute que beaucoup d'indices dans ces manifestations de vendredi dernier, font penser à un mode opératoire (notamment l'encadrement des marches et une certaine «logistique» qui est venue en soutien aux marcheurs) déjà vu dans le paysage algérien il y a trois décennies. Mais Nacer, qui semble plus politisé que les autres membres du groupe, n'est pas de cet avis, il est même enthousiaste et pense que «c'est une grande victoire pour la démocratie parce que la chape de plomb qui a été posée depuis des décennies sur les luttes démocratiques, soit par le pouvoir, soit par certains courants extrémistes, a été levée.
Quel que soit le résultat des manifestations en cours, dorénavant, chaque catégorie sociale pourra sortir dans la rue quand elle sentira que ses intérêts sont lésés». Combien sont-ils à participer aux manifestations ? A cette question, ils se mettent à rire spontanément, «chacun évalue le nombre de manifestants selon son «fantasme». On passe d'un extrême à l'autre pour un même événement», répond Nacer. Mais tous estiment que beaucoup d'interrogations restent en suspens autour de ce qui se passe.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.