« Les constructeurs qui ne se conforment pas aux lois seront rappelés à l'ordre », c'est ce qu'a assuré avant-hier à Alger, la ministre de l'Industrie et des Mines, Djamila Tamazirt, en parlant du secteur de l'industrie automobile. Elle a ajouté, dans ce sens, que tous les opérateurs « sont appelés à respecter le cahier des charges qui a été mis à leur disposition ». Rappelant de l'objectif primordial de l'industrie du montage des véhicules instaurée en Algérie, qui consiste à l'augmentation de l'intégration nationale à travers la création d'un tissu industriel des PME/PMI, Tamazirt a affirmé que « ce dossier sera sujet de contrôles des opérateurs qui ont respecté l'intégration et ceux qui ne l'ont pas respecté pour apporter des correctifs ». Ainsi, concernant la question de la hausse des prix des véhicules fabriqué localement, la ministre a de même assuré le rapport des correctifs, au cas où il aura des dépassements enregistrés au niveaux des maison du vents. « Des constats se font sur le terrain et des correctifs seront rapportés si des dépassements sont enregistrés », a-t-elle ajouté. Abordant le sujet des arrestations qui ont été fait par les autorités judicaires de plusieurs hommes d'affaires les semaines dernières, la ministre a exclu l'idée d'une révision prévue des attributions du foncier industriel, soulignant que « des états de lieu sont en train d'être établis par ses services et des correctifs seront apportés si des dépassements sont constatés ». Par ailleurs, dans le cadre de la stratégie de développement industriel à l'échelle nationale, la ministre a diversifie ses stratégies économique à travers des actions permettant des partenariats gagnants-gagnants pour certains secteurs et pas pour d'autres qui sont plus stratégiques. Mme Tamazirt a rappelé, dans ce sens, que « le gouvernement actuel est chargé d'une mission de continuité des opérations pour répondre aux besoins les plus urgents des citoyens ». Elle a précisé également que la politique du ministère de l'Industrie et des mines consiste à poursuivre les actions engagées et la poursuite des dispositifs déjà mis en place, en soulignant l'existence d'entreprises publiques « très performantes », alors que d'autres nécessitent, selon elle des actions de partenariats pour se développer. « Les opérations de partenariats se poursuivent et il est clair que ça nécessite du temps afin de sécuriser les intérêts des entreprises nationales publiques ou privées », a-t-elle ajouté.